Enseignante-chercheuse à l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) et Chef de division recherche, valorisation et innovation, Docteur Absa Gassama est l’initiatrice du colloque-célébration (du 7 au 9 mars) à l’Eno de Dakar (Mermo). Le thème choisi est : «les femmes dans la société sénégalaise et le renouveau des études sur le genre et du féminisme». Elle s’explique : « Depuis quelques temps, il y a un renouveau des études et de l’activisme féminisme au Sénégal et nous on essaye de jouer notre rôle en tant qu’universitaire. C’est-à-dire d’observer les faits sociaux et de voir ce que révèlent ces structurations».
Les sous-thèmes développés avec des personnes qui s’activent sur le terrain, le mercredi, 3ème et dernière journée de ce programme sont «Femmes et religions : mariage, viol et inceste en Islam : Lakhdariyyou, sexualité et plaisir en islam » et «Femmes et religions : mariage, viol et inceste en Islam : Viol, inceste et avortement médicalisé : problèmes d’application de la loi sur la criminalisation. Y a-t-il une culture du viol au Sénégal ».
«Le féminisme est bien de chez nous »
L’enseignante de rappeler qu’il s’est passé tellement de choses dernièrement et même pas mal d’évènements un peu scandaleux dans le pays. En conséquence, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall s’est senti obligé, lors de ses vœux de fin d’année en 2021, de parler des violences basées sur le genre (VBG).
«Quand on parle du féminisme et des personnes qui travaillent sur le genre, on nous taxe d’être des toubabs. Je vous dis que la plupart des activités menées par des hommes sont financées par des organismes extérieurs et personne ne les traite de travailler pour le compte de quelqu’un d’autre. Mais c’est parce que c’est une femme, elle est forcément faible, elle est commanditée de l’extérieur par quelque d’autre. Pis, si on donne notre opinion, on s’éloigne des autres », regrette-t-elle.
Pour Dr Gassama, ces trois jours ont pour objectif de «bien montrer que le féminisme est bien de chez-nous et qu’il est ancré dans notre histoire». «D’abord, nous avons commencé par l’histoire du féminisme au Sénégal, ensuite par le féminisme contemporain et enfin aujourd’hui, c’est le féminisme 2.0 dans les réseaux sociaux et les médias », a-t-elle soutenu.
2 Commentaires
Il y a trop de docteurs au Senegal, titre pompeux qui ne veut plus rien dire. Beaucoup d'ignares sont docteurs apres avoir pondu 1000 pages sur un sujet precis qui n'interesse personne.
Le feminisme est une tard imposee par l'occident pour perturber l'equilibre de nos societes Africaines et faire disparaitre notre civilisation au profit d'un melting pot d'homosexualite, de transxuels, de feministes qui ne savent rien du feminisme, et d'anti-religieux favorables a l'emergence d'un monde libertin ou tous les vices sont permis.
Il faut aller precher chez les toubabs occidentaux
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En Mars, 2022 (05:56 AM)Cette jeune dame est bien ,"docteue" en sociologie.
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En Mars, 2022 (12:37 PM)Seuls les idiots font des affirmations gratuites et sans preuves.À bons entendeurs...
Labaane Féministes Yi
En Mars, 2022 (03:04 AM)Reply_author
En Mars, 2022 (03:58 AM)Participer à la Discussion