À une vingtaine de mois de la prochaine présidentielle, l’ultime mandat de Macky Sall – si l’on se base sur l’article 27 de la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels successifs – s’achèvera dans un contexte politique bien moins propice que ce que le chef de l’État avait connu jusque-là. Ce lundi 12 septembre, la rentrée parlementaire de l’Assemblée nationale s’annonce donc aussi inédite que périlleuse pour un camp présidentiel peu habitué aux challenges.
Tout d’abord, Macky Sall devra se passer de son allié le plus fidèle depuis sa première élection. À bientôt 83 ans, Moustapha Niasse, président et fondateur de l’Alliance des forces de progrès (AFP), prend sa retraite. Président de l’Assemblée nationale de 2012 à 2022, il aura été un allié indéfectible du président de la République tout au long de ses deux mandats, au point même de préférer affaiblir son parti – en écartant sans ménagement, en 2015, la jeune génération qui, derrière Malick Gakou, présenté comme son dauphin, s’opposait au renoncement de Niasse à concourir à la future présidentielle de 2019 face à Macky Sall.
À l’ouverture de la prochaine session parlementaire, il faudra lui trouver un(e) remplaçant(e). Et dans une coalition présidentielle où les challengers ne manquent pas, il sera bien difficile d’aboutir à une nomination consensuelle.
Jamais, depuis l’indépendance, un président ne s’était retrouvé avec une aussi courte majorité à l’Assemblée. N’eût été le ralliement in extremis de Pape Diop (Bokk Gis Gis), prétextant l’intérêt national pour justifier sa migration de l’opposition vers la majorité présidentielle, le jeu électoral se serait avéré extrêmement serré.
Concernant la présidence de l’Assemblée, deux noms reviennent avec insistance, côté majorité présidentielle : Aminata Touré, l’ancienne Première ministre et ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental. Et Amadou Ba, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances.
Par ailleurs, l’ouverture de la session parlementaire est porteuse de nombreux arbitrages institutionnels sensibles, dans une configuration aussi serrée entre opposition et majorité, qu’il s’agisse de la Conférence des présidents ou de la constitution des groupes parlementaires et commissions.
Tout d’abord, Macky Sall devra se passer de son allié le plus fidèle depuis sa première élection. À bientôt 83 ans, Moustapha Niasse, président et fondateur de l’Alliance des forces de progrès (AFP), prend sa retraite. Président de l’Assemblée nationale de 2012 à 2022, il aura été un allié indéfectible du président de la République tout au long de ses deux mandats, au point même de préférer affaiblir son parti – en écartant sans ménagement, en 2015, la jeune génération qui, derrière Malick Gakou, présenté comme son dauphin, s’opposait au renoncement de Niasse à concourir à la future présidentielle de 2019 face à Macky Sall.
À l’ouverture de la prochaine session parlementaire, il faudra lui trouver un(e) remplaçant(e). Et dans une coalition présidentielle où les challengers ne manquent pas, il sera bien difficile d’aboutir à une nomination consensuelle.
Jamais, depuis l’indépendance, un président ne s’était retrouvé avec une aussi courte majorité à l’Assemblée. N’eût été le ralliement in extremis de Pape Diop (Bokk Gis Gis), prétextant l’intérêt national pour justifier sa migration de l’opposition vers la majorité présidentielle, le jeu électoral se serait avéré extrêmement serré.
Concernant la présidence de l’Assemblée, deux noms reviennent avec insistance, côté majorité présidentielle : Aminata Touré, l’ancienne Première ministre et ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental. Et Amadou Ba, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances.
Par ailleurs, l’ouverture de la session parlementaire est porteuse de nombreux arbitrages institutionnels sensibles, dans une configuration aussi serrée entre opposition et majorité, qu’il s’agisse de la Conférence des présidents ou de la constitution des groupes parlementaires et commissions.
6 Commentaires
Kourouss Amna Solo
En Septembre, 2022 (08:29 AM)Sachez une fois pour toute que Macky est un enfant béni de Dieu et de ses parents , donc rien de mal ne peut lui arriver .
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