Le président de l'IAAF, la fédération internationale d'athlétisme, n'a pas encore dit son dernier mot pour la présidentielle de 2012 et se dit toujours prêt à un être le candidat d'une transition au sein de l'opposition. "S'il s'avère qu'on me demande d'être un candidat de la transition, je laisserai tomber l'athlétisme. Donc si je suis élu en août 2011 et s'il s'avère qu'il faut mouiller le maillot en 2012 pour faire la transition, je suis prêt à le faire. Quand on est candidat à une élection, on fait tout pour la gagner. Mais, je pense que si je me retrouvais candidat en 2012, on a les moyens de gagner", a dit Lamine Diack, invité de l'émission Grand Jury de la RFM, ce dimanche.
A la question du journaliste de savoir, même face à Wade, s'il était capable de le battre : "Oui, même face à Wade, je le battrai". "Je n'entre pas dans les détails, mais aussi bien la société civile que les partis politiques, beaucoup sont venus me voir pour me dire, président, est-ce que vous ne pourrez pas nous résoudre le problème".
Allant plus loin dans son propos, Diack affirme : "J'ai dis à Doha, que s'il y avait un consensus j'accepterai. Je suis très préoccupé par la situation du pays qui devient de plus en plus difficile. Je suis prêt même à examiner la possibilité de dire qu'on va être candidat pour changer les choses. S'il se dessine pas quelque chose qui cadre pas avec ce qu'il faut faire, pour ramener véritablement ce pays où il doit être, c'est à dire un pays de paix, un pays de dialogue, où chacun à sa chance, où nos localités essentielles sont développées".
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