Le député, Ibrahima Diop, a dénoncé, ce mardi 28 novembre, la problématique de la spéculation foncière qui fait que les paysans n'ont plus accès aux terres. « On note aujourd'hui une bourgeoisie foncière et ça pose problème, a-t-il indiqué. Des politiques se dotent de plusieurs hectares destinés à l'agriculture, en font des vergers construisent des maisons au détriment de la population ».
« Le Plan Sénégal émergent (PSE) est le cimetière des illusions perdues du Yoonu yokute pour ne pas avoir pris en compte une agriculture prospective qui puisse relever les défis d'un pays qui se veut émergent », a poursuivi le parlementaire, qui s’exprimait lors de l’examen du budget du ministère de l’Agriculture, de l'équipement rural et de la souveraineté alimentaire.
S'agissant de la campagne agricole, le prix du kilogramme estimé à 280 Fcfa est très bas, selon M. Diop : « Les huileries ne font pas d'efforts et imposent leur prix plancher. Cela n'arrange pas les agriculteurs. Je ne suis pas d'accord que l'Etat subventionne l'agriculture et les paysans vendent les récoltes aux Chinois mais si l'Etat ne veut pas faire d'efforts, les paysans sont obligés de voir ailleurs ».
Il propose par ailleurs, une meilleure exploitation de la chaîne de valeurs en produisant plus de produits dérivés en plus de l'huile. Avant de porter le plaidoyer pour le retour des ingénieurs sénégalais qui sont à l'extérieur : "Qu'on aille chercher ses fils du pays pour qu'ils puissent développer notre agriculture".
2 Commentaires
Djibson
En Novembre, 2023 (12:38 PM)Le système est politico-juridico-religio-mediatique.
Approuvé ( dans une certaine mesure) par le peuple.
Nit
En Novembre, 2023 (14:10 PM)Participer à la Discussion