Le Mouvement du 23-Juin (M23) a encore revendiqué, samedi à Dakar, le statut de contre-pouvoir et demandé au président Macky Sall de "faire beaucoup plus que" son prédécesseur, Abdoulaye Wade.
"Il y a des choses qui sont faites" par
le régime actuel, "mais c’est insuffisant", a déclaré le coordonnateur
national du M23, Mamadou Mbodji, à l'occasion d'une réunion tenue à la
veille du deuxième anniversaire du mouvement.
"Ce que le peuple attend de ce gouvernement, ce n’est pas de faire mieux
que Wade. C'est de faire totalement autrement que Wade. C'est de faire
beaucoup plus" que l'ex-président de la République, a-t-il affirmé.
"Nous sommes là pour critiquer, pour pousser le gouvernement à faire
mieux et satisfaire les exigences du peuple. Le M23 a une mission de
veille, de sentinelle, de contre-pouvoir et de résistance, si cela est
de besoin, pour que ça aille mieux. Parce que c’est ça que veut le
peuple", a soutenu M. Mbodji.
Le M23, selon son coordonnateur, exige du pouvoir actuel "une rupture
radicale avec cette culture qui a prévalu pendant 50 ans, qui est faite
d’accaparement et de népotisme".
"A l’an II de la révolution citoyenne, nous avons décidé de nous
retrouver pour célébrer les actes courageux et pleins de dignité, que
les jeunes et les moins jeunes ont posés le 23 juin [2011] pour
s’opposer à la confiscation de la souveraineté populaire" par le régime
d'Abdoulaye Wade, a encore dit Mamadou Mbodji.
Lors d'une "audience vendredi avec le président de la République, nous
lui avons dit que [...] nous avons un devoir de critique et il a très
bien compris" cela, a-t-il affirmé, promettant le "soutien" du mouvement
au gouvernement, notamment dans le cadre des poursuites judiciaires
visant des proches d'Abdoulaye Wade présumés s'être enrichis avec les
deniers publics.
"Il y a de très fortes pressions qui sont [exercées] sur le pouvoir,
aussi bien à l’interne qu'à l’externe. Et le pouvoir ne doit pas
reculer", a commenté le coordonnateur national du M23.
Le M23 a été mis en place dans les jours qui ont suivi la manifestation
du 23 juin 2011 contre le projet de loi instituant le ticket
président-vice président.
Il s’est illustré dans la contestation de la candidature de l’ancien
président de la République, Abdoulaye Wade, à un nouveau mandat à la
tête du Sénégal.
Lors du vote du projet de loi par les députés, des manifestations
violentes avaient éclaté aux alentours de l’Assemblée nationale,
poussant le président Wade à retirer le texte.
Le projet de ticket prévoyait notamment l’élection simultanée au
suffrage universel direct d’un président et d’un vice-président.
15 Commentaires
N´improte Quoi???
En Juin, 2013 (23:30 PM)Agbohou School
En Juin, 2013 (23:46 PM)Bans
En Juin, 2013 (00:24 AM)@seneweb
En Juin, 2013 (00:58 AM)D.
En Juin, 2013 (01:14 AM)Pensons à tous ces "Malick Ba" qui sont tombés pour un Senegal meilleur.
Halas
En Juin, 2013 (03:00 AM)Leuk
En Juin, 2013 (03:07 AM)Revez!
En Juin, 2013 (05:09 AM)Diop
En Juin, 2013 (08:17 AM)Maïmoune
En Juin, 2013 (09:31 AM)Traitre
En Juin, 2013 (09:36 AM)Mane Moussa
En Juin, 2013 (10:19 AM)Break Dancer
En Juin, 2013 (10:19 AM)Atypico
En Juin, 2013 (12:32 PM)Ndéye Sokhna Mboup
En Juin, 2013 (15:06 PM)Participer à la Discussion