Chaque année, plusieurs accidents mortels sont enregistrés sur les routes sénégalaises. Des accidents causés, pour la plupart des cas, par des excès de vitesse, des défaillances techniques et humaines. C’est en vue de contribuer à la réduction sensible des ces drames de la route que des professionnels de l’automobile, réunis au sein de l’Association des mécaniciens et mécaniciennes du Sénégal (Amms) se sont investis pour venir en aide aux automobilistes qui seraient confrontés à des problèmes techniques sur la route, le temps des grands événements religieux comme le Magal de Touba et le Gamou de Tivaouane.
À quelques jours du grand rendez-vous de la communauté musulmane à Touba, la capitale du mouridisme, Alima Ndiaye, présidente de l’Amms appelle les usagers de la route, en particulier, les conducteurs à plus de prudence sur la route. La prudence passe, selon elle, entre autres, par des visites techniques des véhicules devant emprunter la route du magal, du respect du Code de la route, de l’équipement des véhicules de deux triangles. Mais, elle a aussi invité les conducteurs des transports en commun à ne surtout pas forcer les choses, à se reposer en cas de fatigue ou de sommeil.
« On demande aux conducteurs de rouler en douce et que tous ceux qui seront en panne mettent un triangle devant et un autre derrière leur voiture. C’est pour que tout le monde puisse voir la voiture en panne avant d’arriver à sa hauteur. On demande solennellement au chauffeur de respecter le Code de la route et d’éviter tout danger pouvant susciter des accidents », recommande-t-elle.
« Certaines bonnes volontés… »
« Le nombre de mécaniciens qui se déplacent pendant ces événements dépend uniquement de notre budget. Si on a assez d’argent, on amène entre 50, 75 ou même 100 mécaniciens. Au cas contraire, nous amenons entre 35 et 40 mécaniciens. Vous savez, nous sommes des bénévoles. On fait tout gratuitement. Nous n’avons que nos cotisations mensuelles se chiffrant à 2 500 FCFA par personne comme ressources financières. C’est la seule raison qui nous pousse à demander le soutien des bonnes volontés. Mais, il nous arrive également de proposer des partenariats et de solliciter des appuis. Ce, pour bien mener notre travail », indique-t-elle.
À moins d’une semaine du Magal, Alima qui s’est entretenue avec Seneweb, renseigne qu’« au jour d’aujourd’hui, certaines bonnes volontés ont déjà réagi. Ces fonds collectés nous aident parfois, mais on n’a pas toujours tout ce qu’il nous faut. Ce n’est pas seulement les vieilles voitures qui tombent en panne même les véhicules neufs le sont parfois. Il arrive, dès fois qu’on rencontre des conducteurs qui ne peuvent même pas changer un pneu crevé ».
Travaillant dans le bénévolat, à l’occasion du Magal et du Gamou, elle a magnifié au nom de ses collègues, le soutien de la tutelle. « Nous avions un problème majeur : c’était le fait qu’on ne pouvait pas savoir ce qui causait les pannes. On était obligé de ramener les voitures en panne à Dakar pour pouvoir la réparer. Mais, maintenant cela est de l’histoire ancienne avec le soutien du ministre de l’Artisanat, Mamadou Talla, qui a mis à notre disposition des appareils de diagnostic ».
Cependant, elle rappelle à Abdoulaye Daouda Diallo, les « Pick up » qu’il leur avait promis l’année dernière. « Il nous avait promis des voitures, mais jusqu’à présent, on n’a encore rien vu. N’empêche, on garde l’espoir. Le carburant aussi nous pose problème. Pour le transport du personnel, c’est Dakar Dem Dikk qui s’en charge en général en nous donnant des bus. On a aussi parfois le soutien de l’Ageroute Sénégal et d’autres sociétés. Les allers-retours sont trop difficiles, mais on est obligé de le faire, car nous avons opté pour des dépannages gratuits. Donc, on a l’obligation de trouver les chauffeurs qui sont dans besoin où qu’ils soient », confie-t-elle.
8 Commentaires
Baye Fall
En Novembre, 2015 (14:45 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (15:08 PM)Respectez le code de la route ne suffit pas Madame.
1/ Il faudra veiller à disposer de pneumatiques bien gonflés et une roue de secours.
2/ Veiller au bon fonctionnement du système de refroidissement.
Et enfin changer vos plaquettes de frein ! et vidanger les système.
Après s’attaquer au code de la route : éviter la surcharge, boucler la ceinture de sécurité et rouler à droite et à 90km heure, tout en respectant les distance de sécurité.
Mais c’est quoi 300km !!!!!!
Mouride Sadikh
En Novembre, 2015 (15:54 PM)Avec toutes les forces de sécurité déployées à Touba, il y a toujours l'insécurité depuis le départ du Commandant DIALLO.
Ramenez nous commandant DIALLO
Touba n'a jamais eu un commandant aussi intègre, disponible, travailleur et efficace.
Tangh Khol
En Novembre, 2015 (17:05 PM)Ca me fait trés mal lorsque je voyage sur cette axe. BON MAGAL
Anonyme
En Novembre, 2015 (19:57 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (20:59 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (14:54 PM)Pour respecter le code de la route, il faudrait déjà le connaître !!! Ce qu'aucun sénégalais ne connaît !!!
Des appareils de diagnostic !! Mdr !
A quoi servent.les.contrôlés techniques si les réparations nécessaires ne sont pas faites !!!
Le.Sénégal c'est du grand n'importe quoi !!!
Anonyme
En Novembre, 2015 (15:00 PM)Es ce qu'un seul sénégalais sait se qu'es un "WARNING" !!!
Personne ne sait utliler les lumière de son véhicule...les senegalis prennent leur voiture pour un arbre de noël.....on allume.toute les.lumière..mon appuis sur tout les boutons ! Antibrouillards avant ! Antibrouillards arrière !
Vous.ne.connaissez rien...que dal ! Dara !
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