Le Président de la Ligue sénégalaise des droits Humains (LSDH) a réagi suite à la menace du ministre de l’intérieur, Antoine Diome, de dissoudre "Pastef", le parti d’Ousmane Sonko. Ce, après que cette formation politique a lancé une campagne internationale de levée de fonds pour le financement de ses activités.
Le ministre y voit une violation de l'article 3 de la loi 81-17 du 6 mai 1981 modifiée par la loi 89-36 du 12 octobre 1989 portant sur les ressources dont peuvent bénéficier les partis politiques.
Mais selon Me Assane Dioma Ndiaye qui met en garde contre tout amalgame, le texte invoqué par Antoine Diome ne fait aucune distinction entre les Sénégalais, qu'ils résident au Sénégal ou à l'étranger. "Restons dans le cadre de cotisations et dons provenant d’adhérents et sympathisants nationaux. Parce qu’à ce niveau, le texte ne fait pas de distinction de nationaux résidant au Sénégal ou à étranger. Tant qu’il s’agit de cela, il n' y a aucun souci", précise-t-il.
"Maintenant, tranche le défenseur des droits de l'homme, l’interdiction vise les subsides provenant de l’étranger. Les subsides sont définis comme des aides et secours ou subventions. Je ne pense pas que l’on soit dans cette hypothèse en l’espèce".
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