C’est le Financial Times qui en fait la révélation. En effet, Alassane Ouattara et les chefs d’Etat de la zone Uemoa avaient annoncé qu’avec le passage du Cfa à l’Eco, que la France n’aura plus de représentant au sein des instances dirigeantes de la Bceao. Le média britannique souligne, cependant, que «la France désignera un représentant ‘‘indépendant’’ auprès de la banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest qui contrôlera quotidiennement les réserves».
Car, estime-t-il, que s'il y a un choc des matières premières ou une crise politique, l'Eco pourrait subir une pression soutenue. Et c’est là que la volonté de la France de protéger l’éco, sera véritablement mise à l'épreuve. Et par conséquent, les Etats ce sera aux Etats membres de l’Uemoa d'assurer la discipline budgétaire et monétaire.
Financial Times indique aussi que le passage à l'éco est plus politique qu'économique. En effet, les leaders de l’Uemoa espèrent pouvoir éviter le ressentiment des populations qui considèrent le Cfa comme le talisman de l'hégémonie française. Mais, renseigne le média, l’arrangement entre la France et les chefs d'Etats de l’Uemoa est moins bénéfique pour les exportateurs et que le prix de la stabilité du Cfa a peut-être été d'étouffé l'industrie régionale dans son berceau.
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