C'est vrai que le type de communication diffère selon les hommes politiques. Ainsi, Ousmane Sonko dans un entretien récent avec un média de la place, a affirmé la nécessité "de ne pas s'opposer juste pour s'opposer. Mais de donner des éléments concrets et une politique claire établie à travers un programme prometteur."
Quant au numéro 2 du parti Rewmi, en l'occurrence Déthié Fall, répondant à une question sur le mutisme prolongé de son leader, a déclaré : "Le président Idrissa Seck n'a jamais quitté le terrain. Nous avons été bien présents en 2015 et 2019. Mais il faut noter que l'expression d'une action peut être différente en fonction des personnes…"
En politique, il est clairement défini que "face à certaines urgences et priorités, s'exprimer devient un devoir, une nécessité. Toutefois, le silence pourrait être valorisé ou péjoré en fonction de l'attente sociale". Dès lors, cette deuxième hypothèse est actuellement celle qui engage le pays, par ces moments où des activistes se lèvent pour fustiger la mal gouvernance, où la société civile décrie cette hausse du prix de l'électricité, ou encore ces actes ignobles sur les femmes et les enfants, "sortir du mutisme devient un devoir."
Une position qui pourrait se comprendre… ?
L'adage dit : "qui parle se révèle!" Est-ce une stratégie de l'ancien Premier ministre pour mieux occuper l'espace politique par la suite, d'autant plus qu'il a fait ces dernières années l'objet de plusieurs critiques de la part des sénégalais. Mijote-t-il quelque chose avec certains ténors en politique ? Compte-t-il poser des stratégies pour "regagner" la sympathie de ces citoyens qui ne croyaient plus en son avenir politique ?
Tenant compte de tous ces aspects, il est compréhensif que l'initiateur de la marche bleue a certainement ses raisons d'adopter le silence.
L'avenir nous en dira plus…
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