L'heure est-elle à la rationalisation des dépenses de l'État pour parer aux effets néfastes de la pandémie de coronavirus sur l'économie ? Dans son discours prononcé hier lors de la réception des rapports IGE 2016-2019, le chef de l'État a appelé l'État et ses démembrements à la discipline budgétaire.
"Dans l'ère post Covid-19, qui s'ouvre avec beaucoup d'incertitudes, nous devons (…) apprendre à vivre avec des ressources et moyens à utiliser à bon escient. Ainsi, tout en poursuivant les réformes et projets du Plan Sénégal Emergent (PSE), d'importantes mesures et actions seront déroulées dans le cadre du Programme de Relance de l'Économie nationale, afin de conforter la résilience agricole, sanitaire et sociale ; et bâtir une Industrie compétitive et créatrice d'emplois décents", annonce Macky Sall.
"De telles ambitions pour notre pays et nos concitoyens, ajoute-t-il, nous obligent, dans un contexte inédit, à avoir comme credo la discipline budgétaire. Cette règle ne s'impose pas uniquement à l'État ; toutes les structures publiques, ou à participation publique, ainsi que celles bénéficiaires de ressources publiques, sont appelées, impérativement, à une maîtrise accrue de leurs dépenses, particulièrement celles de fonctionnement. Je veux parler des collectivités territoriales, des établissements publics, des sociétés du secteur parapublic, des agences et autres organismes similaires ou assimilés".
Macky Sall reste convaincu que "Les efforts de l'État seraient vains, en effet, si ses démembrements ne s'astreignaient pas à une gestion sobre, d'autant que, dans bien des cas, il est essentiellement le principal pourvoyeur de leurs ressources".
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