"Le président Abdoulaye Wade n'a été impliqué ni de près, ni de loin à l'implosion de la coalition de 2017. Karim Wade m'entend. J'ai discuté avec lui pendant 72h. Il sait ce qui s'est passé, moi je sais ce qui s'est passé. Khalifa Sall aussi, à sa décharge était en prison. Il m'a contacté pour me faire dire qu'il n'est pas candidat à la tête de liste et que la tête de liste ne doit pas être le moteur de cette implosion. C'est moi qui me suis opposé par principe". Ces propos sont de Barthélemy Dias qui revient sur la genèse de l'implosion de l'opposition en 2017.
Sur iRadio, ce 12 septembre dans l'émission Jury du dimanche, le maire de Mermoz-Sacré-Coeur avance qu'il avait demandé à Karim Wade de lui dire est ce que lui il était candidat : "il m'avait dit non". "Je lui ai demandé est ce que son père était candidat, il m'a dit non. Je lui ai fait comprendre que Khalifa Sall était en prison et qu'on voulait faire de lui une tête de liste pour la symbolique. Au moment où je lui parlais, le Pds avait fait de lui son candidat pour l'élection présidentielle tout en sachant qu'il n'est pas éligible. Si Karim Wade me dit être un homme politique et qu'il n'est pas en mesure de comprendre cela, que voulez vous que je vous dise. Dans la réalité, le président Abdoulaye Wade n'était pas supposé être sur les listes. Oumar Sarr qui est aujourd'hui dans la mouvance présidentielle peut infirmer ou confirmer ce que je dis", fait-il remarquer.
À la question de savoir si lui et Karim ont saboté la liste commune qui était annoncée, il a rétorqué: "Barth s'est battu pour que Khalifa Sall soit député. Ce Khalifa Sall a eu gain de cause à la Cedeao. Mais une fois que tout cela est passé, qui était le député le plus ancien qui devait être installé à l'Assemblée nationale et qui aurait pu exiger la présence de Khalifa Sall ? Il s'appelait Abdoulaye Wade. Si c'était Karim Wade, il aurait siégé ou pas ? Je pense qu'aujourd'hui, nous devons comprendre que nous avons tous des ambitions. Je comprends l'ambition du Pds qui est de revenir au pouvoir". Avant de continuer: "Elle est légitime. Je comprends le vœu du président Abdoulaye Wade qui considère que le Pds doit exercer le pouvoir pendant 50 ans mais laissons les Sénégalais décider s'ils sont d'accord ou pas. Pour l'instant, si nous avons décidé de s'opposer au président Macky Sall, nous devons être en mesure de prendre de la hauteur et d'avoir de la tenue et de la retenue".
4 Commentaires
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Et Sonko ne craint que Adji Sarr?
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En Septembre, 2021 (13:07 PM)Sa Ndeye
En Septembre, 2021 (13:36 PM)Et que tu as été à la base de l'implosion de la coalition de 2017. Aujourd'hui tu veux quoi ?
En vertu de quoi penses tu que tes désideratas lient les partis dans lesquels tu n'es pas militant ?
Occupes toi de tes oignons. Et trouves toi un parti avant de pouvoir t'adresser à ceux qui sont dans le leur.
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