La coordonnatrice de la Boutique de droit de l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS) a réitéré leur engagement à combattre les violences basées sur le genre. Selon Ndèye Astou Goudiaby Coly, durant 2023, plusieurs cas de violences ont été enregistrés à la boutique de droit. En tout, il a été dénombré 228 cas.
" Les violences sont très récurrentes dans la région. Les chiffres sont très alarmants. Nous avons recensé de janvier à novembre 228 cas. Les chiffres parlent d'eux-mêmes ", a commenté Ndèye Astou Goudiaby Coly. Des filles et des femmes sont les principales victimes. La coordonnatrice de la boutique de droit de Ziguinchor ajoute que les femmes et filles souffrent plus quand on parle de violences basées sur le genre. C'est pour cela qu'un atelier de deux jours d'échanges a été organisé. Il a pour objectif la capacitation des des acteurs communautaires ainsi que les acteurs intervenant dans la chaîne de la prise en charge."La réflexion tourne autour des mécanismes de prise en charge des différentes victimes( prise en charge psychologique, psychosociale, sanitaire et judiciaire)", a fait savoir Ndèye Astou Goudiaby Coly.
Les marraines de quartier (Badienou Gokh), les délégués de quartier, les relais communautaires, les imans, les Forces de Défense et de Sécurité et les juristes sont les bénéficiaires de cette session de mise à niveau à la région médicale. Cette formation entre dans le cadre d'un programme conjoint des mutilations génitales féminines (MGF), les violences basées sur le genre et les mariages d'enfants.
Ces différents acteurs ont donc été outillés pour prévenir ces violences et aussi pouvoir signaler les cas aux autorités compétentes.
5 Commentaires
Senegalais Authentique
En Décembre, 2023 (14:02 PM)S attaquer aux causes des violences et non pas aux violences elles memes qui résultent de causes inacceptables par notre société.
Votre plan ourdi et venu de l occident est connu de tous les sénégalais : tenter d imposer à la société des choses qu elle réfute en les combattant,et maintenant vous venez dénoncer les violences issues de ces combats.INACCEPTABLE.
La justice doit etre égal pour tous.
Marre de votre indignation selective.
Si des gens s en prennent a ce que nous croyons le plus,alors nous les combattrons,y compris par la violence.
Vous n aimez pas subir de violences, mais vous adorez en infliger aux autres .LOLOU DOU FI AM
Et ce n est pas une quelconque loi,aussi sévère soit elle,qui nous en dissuadera.
BEUG LOU YOMB REK
Mère Bakhayoko
En Décembre, 2023 (14:13 PM)Avec la complicité du Directeur du marché Monsieur Waldiodio Ndiaye, le DAGE du ministère et le chef de cabinet du ministre de la pêche, il est prévu une installation d`une usine à glace, juste à l`entrée du marché au poisson de Pikine par une société étrangère, sur le même périmètre a mois de 100 m , alors que les femmes du marché dont fait partie ma mère, ont déjà une usine installée et financée par la DER/FJ, un financement qu`elle devrait rembourser.
A des fins politiciens, le Directeur en même temps Maire d`une commune à Pikine, veut rapidement installer cette usine avant les élections présidentielles, sans se soucier du désarroi, de la peur de ces braves femmes de perdre leur travail et de ne pas pouvoir subvenir a leurs besoins.
Comment pourront elles rembourser leur dette, faire des bénéfices, nourrir leur famille ?
L`installation de cette usine va engendrer de grosses pertes financières pour ces femmes, et les commerçants qui travaillaient sur cette place, qui ont été déguerpis par le Directeur.
Actuellement, elles ne savent pas que faire, car on ne leurs a pas expliqué clairement l`implantation de cette usine juste à l`entrée du marché, elles ont été trompées avec de fausses informations, roulées dans la farine.
Vous êtes interpellés pour venir en aide a ces braves femmes, dont fait partie ma mère qui ne parvient plus à bien dormir, car elles se font beaucoup de soucis pour leur avenir.
Nous devons défendre nos braves femmes et ne pas laisser cette société étrangère s`installer dans le marché.
Nous avons urgemment besoin de votre aide pour freiner cette dictature sur nos braves femmes, seulement a cause des élections présidentielles.
AIDONS-LES, AVANT QU`IL NE SOIT TROP TARD !
Mère L’éboueur
En Décembre, 2023 (14:16 PM)Avec la complicité du Directeur du marché Monsieur Waldiodio Ndiaye, le DAGE du ministère et le chef de cabinet du ministre de la pêche, il est prévu une installation d`une usine à glace, juste à l`entrée du marché au poisson de Pikine par une société étrangère, sur le même périmètre a mois de 100 m , alors que les femmes du marché dont fait partie ma mère, ont déjà une usine installée et financée par la DER/FJ, un financement qu`elle devrait rembourser.
A des fins politiciens, le Directeur en même temps Maire d`une commune à Pikine, veut rapidement installer cette usine avant les élections présidentielles, sans se soucier du désarroi, de la peur de ces braves femmes de perdre leur travail et de ne pas pouvoir subvenir a leurs besoins.
Comment pourront elles rembourser leur dette, faire des bénéfices, nourrir leur famille ?
L`installation de cette usine va engendrer de grosses pertes financières pour ces femmes, et les commerçants qui travaillaient sur cette place, qui ont été déguerpis par le Directeur.
Actuellement, elles ne savent pas que faire, car on ne leurs a pas expliqué clairement l`implantation de cette usine juste à l`entrée du marché, elles ont été trompées avec de fausses informations, roulées dans la farine.
Vous êtes interpellés pour venir en aide a ces braves femmes, dont fait partie ma mère qui ne parvient plus à bien dormir, car elles se font beaucoup de soucis pour leur avenir.
Nous devons défendre nos braves femmes et ne pas laisser cette société étrangère s`installer dans le marché.
Nous avons urgemment besoin de votre aide pour freiner cette dictature sur nos braves femmes, seulement a cause des élections présidentielles.
AIDONS-LES, AVANT QU`IL NE SOIT TROP TARD !
Volai414
En Décembre, 2023 (16:32 PM)TOUTE UNE SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE À SOIGNER
Une année de plus sur terre, nous remercions Dieu et nos parents, même si tout se qui se passe autour de nous ne nous plaît pas. Je sors donc de mon silence, de ma retraite de ce forum, le temps de la fin d'année.
Les photos parlent d'elle-mêmes. Il est bien question de maltraitance s'exerçant sur le genre féminin dans la société sénégalaise ? Comptez donc le nombre d'hommes autour de la table, dans la salle. C'est à croire que les femmes maltraitées n'ont ni père, ni frères, cousins ou oncles. Est-ce à dire que les hommes sénégalais cautionnent la maltraitance basée sur le genre ou ont-ils peur de se positionner publiquement ? Surtout, n'oubliez pas de compter le nombre de réactions que cet article aura suscité !
Sur le même registre, il y a quelques jours, un article était consacré à l'histoire de la dame tabassée par son lâche de mari pour une histoire de m'bakhal. Le fond du problème étant la maltraitance des femmes, j'ai été écoeuré de constater que le maître-mot était « m'bakhal ». Chacun y allait de son délire sur un plat somme toute banal. Les blessures et le traumatisme de la femme tabassée, c'était accessoire, pour ne pas dire normal. Quand une société en arrive à se point, elle est à soigner !
Participer à la Discussion