
Greenpeace Africa approuve la publication de la liste des navires autorisés à pêcher au Sénégal. La divulgation de cette liste par le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a été réclamée « depuis plus de quatre ans », « l’une des demandes phares » des communautés de pêcheurs sénégalais.
Cependant, l’organisation indépendante qui milite pour la protection de l’environnement veut, en plus d’une audition du pavillon sénégalais, la mise en place d’un « solide mécanisme de suivi pour contrôler et s’assurer que la pêche s’effectue en toute légalité ».
Par ailleurs, Greenpeace Africa « encourage vivement l’État du Sénégal à adhérer à la Fisheries Transparency Initiative (FiTI), une initiative mondiale promouvant la transparence et la divulgation publique des informations sur la gouvernance des pêcheries », lit-on dans un communiqué publié ce mercredi 8 mai. Une adhésion qui va crédibiliser l’engagement de l'État du Sénégal « dans la gestion durable et transparente des ressources naturelles et consolidera la confiance des citoyens et des acteurs de la pêche », selon le Dr. Aliou Ba, responsable de la campagne Océan de Greenpeace Africa.
L’ONG exhorte, en ce sens, l’État du Sénégal à annuler les licences de pêches illégales, impliquer les pêcheurs dans la gouvernance de l'exploitation pétrolière et gazière offshore, geler les nouvelles usines de farine de poisson, faire un audit environnemental et social de ces usines de farine de poisson, réformer le Conseil consultatif d’attribution des licences de pêche en instance délibérative, entre autres recommandations.
Pour rappel, le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a publié, le lundi 6 mai, la liste des navires battant pavillon sénégalais. Au total, 132 navires industriels nationaux ont été répertoriés, 19 étrangers et plus de 17 400 pirogues artisanales.
4 Commentaires
Loti
En Mai, 2024 (13:20 PM)2- Après il ne faut ensuite vouloir " inventer la roue " : il faut s'inspirer et copier exactement ce que fait la Mauritanie en matière de politique de pêche et qui explique que les côtes mauritaniennes sont si poissonneuses alors les nôtres sont devenues vides. Il n y a aucun mur qui sépare les eaux mauritaniennes des eaux senegalaises qui expliquerait l'abondance d'une part et la raréfaction de l'autre. Il n y a que des politiques différentes pour expliquer cela.
Moi, Poisson Senegalais
En Mai, 2024 (14:09 PM)Le poisson des côtes senegalaises est plus intelligent, a force de nous cotoyer...
Il se laisse pas prendre. Mais il est bel et bien là!
Et celà va empirer, car ces poissons qui avaient sans doute des indicateurs dans l'ancien gouvernement, disposent desormais et gratuitement d'une liste fiable des bateaux dangereux.
Un grand bonjour à mes voisins poissons mauritaniens.
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En Mai, 2024 (15:05 PM)Farba
En Mai, 2024 (15:36 PM)L'arrêt et/ou la réglementation de ces licences de pêche, permettra à au moins 600.000 acteurs du secteur de retrouver du travail.L'industrialisation en augmentera le nombre.
La réouverture de l'aéroport LSS,encore plus.....!
Sompatt
En Mai, 2024 (17:07 PM)faire des farines de poissons pour elever d'autres poisson
QUELLE ABERRATION!
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