Des associations de la société civile réunies autour du collectif Sursaut citoyen et demain Sénégal, ont déclaré, ce dimanche, attendre du chef de l’État Bassirou Diomaye Diakhar Faye l’application des recommandations contenues dans le "Pacte national de bonne gouvernance démocratique" issu des Assises nationales tenues du 1er juin 2008 au 24 mai 2009 et portant sur une « réforme des institutions ».
Le collectif, qui dit avoir envoyé une lettre au président de la République dans ce sens, est prêt à mobiliser des intellectuels afin d’accompagner les décideurs dans la mise en œuvre des recommandations dudit pacte.
Selon ces membres de la société civile, le Bassirou Diomaye Faye, alors candidat à la Présidentielle du 24 mars dernier, est signataire.
« Nous avons adressé une lettre au président de la République Bassirou Diomaye Faye pour une rencontre d’échanges, afin de l’inviter à la mise en œuvre du 'Pacte national de bonne gouvernance démocratique'», a notamment déclaré Mamadou Ndoye, un des membres fondateurs du collectif Sursaut citoyen et demain Sénégal. Des propos repris par Pressafrik.
Il a, à cet effet, rappelé, en présence de plusieurs membres du collectif, que « ce pacte vise la refondation des institutions pour l’approfondissement et la pérennisation de la démocratie, de l’État de droit, de la gouvernance responsable et de la centralité du citoyen ».
Ainsi, dans l’optique de la concrétisation du pacte, le collectif dit avoir développé deux axes de stratégie, dont le premier consiste à obtenir l’adhésion des segments les plus importants des forces vives de la nation et de l’opinion publique en général ».
S’agissant du deuxième axe, « une stratégie de veille est prévue allant dans le sens d’une vigilance constante en vue de l’application du pacte et de tenir informé l’opinion sur le processus de prise de décision », a indiqué Mamadou Ndoye.
À l’en croire, l’objectif, dans cette stratégie de veille, consiste à détecter à temps les signaux de menace pour le pacte.
5 Commentaires
Conseils Forts à Diomaye
En Avril, 2024 (22:36 PM)💡👉 Elles permettraient également de dissiper toute confusion ou désinformation véhiculée par certains chroniqueurs. Je suis convaincu que cette initiative renforcera le lien entre le gouvernement et le peuple. Sans cela, la déconnexion risque de générer rapidement un sentiment de frustration et d'isolement.
De la part d'un sympathisant qui souhaite votre succès dans cette vie et dans l'au-delà.
Morpheus
En Avril, 2024 (22:45 PM)Que valaient réellement ces conclusions auxquelles n'avaient pas participé les coalitions majoritaires de l'époque ?
Laissez ces jeunes aux idées innovantes nous proposer la méthode . Ils savent où ils veulent mener ce pays.
Faut pas que des nostalgiques nous retardent. Le tyran Marrakech a laissé un gap énorme dans tous les secteurs qu'il faudra résorber dans les meilleurs délais.
Papou Birane
En Avril, 2024 (02:17 AM)Reply_author
En Avril, 2024 (07:02 AM)L'ONU dont l'inéficacité est mise à nu au quotidien devrait s'atteler à chercher des solutions dans les crises multiples comme en palestine, Congo Haiti etc avec ces milliers de morts au lieu de se lancer dans la digression. De plus en plus en Afrique l'ONU n n'est pas le bienvenu quand on constate que les pays en Afrique exigent le retrait des casques bleus qui n'ont pas su ramener la paix après lus de 10 ans de présence couteuse.
Ou était l'ONU entre 2021 et 2024 quand des Sénégalais étaient tués, des milliers emprisonnés. L'ONU était aux abonnés absents et n'avait à aucun moment envisagé l'envoi d'un émissaire..
Le gouvernement du Sénégal doit demander des explications au Secretaire Général de l'ONU sur cette nomination. L'état souverrain du Sénégal doit refuser d'accrédité un émissaire de l'ONUou annuler l'accréditation. Pour le moment nous sommes en paix et on n'a pas besoin d'un émissaire.
Cette nomination semble considérer le Sénégal en crise. Est ce que l'ONU a un mandat pour déterminer si un pays est en crise. L'ONU est mal placée pour prendre action maintenant, est elle qu' elle est sous la pression de puissances qui veulent préserver leurs intérêts?
C'est quoi un émissaire spécial: ( extraits lu dans VOA)
C'est un fonctionnaire choisis Etre appelé est déjà un gros privilège", résume un responsable de l'ONU sous couvert d'anonymat.
Comme le Britannique Martin Griffiths, qui vient d'être choisi comme émissaire pour le Yémen, les hommes et femmes endossant la responsabilité de mettre un terme à un conflit semblent avoir la vocation pour affronter des horreurs comme en Syrie, Libye ou République démocratique du Congo.
L'ONU compte une vingtaine d'émissaires. Certains ont des missions très ponctuelles comme le secrétaire général adjoint pour les Affaires politiques, l'Américain Jeffrey Feltman, qui s'est rendu fin 2017 à Pyongyang.
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