Après la sortie d’I drissa Seck, parlant de l’éventualité d’un report de l’élection présidentielle de 2012, les réactions fusent. Le président de l’Association des jeunes intellectuels du Sénégal, Sérigne Fallou Dieng, n’a pas perdu de temps pour lui asséner ses vérités.
La sortie de l’ancien Premier ministre n’est pas restée longtemps sans provoquer des réactions. Notamment celle du président de l’Association des jeunes intellectuels du Sénégal, Sérigne Fallou Dieng. «Idrissa Seck doit se résoudre de considérer les Sénégalais comme des demeurés et se rendre à l’évidence que ces derniers attendent Wade au tournant, en 2012», affirme ce dernier. Qui ajoute : «Tous ceux qui se gargarisent des rationalités du report des élections ne sont, en réalité, que des courroies de transmission des détours de Wade.» Pis, Sérigne Fallou Dieng estime que «les Sénégalais ne permettront jamais à quelqu’un qui est à la fois le théoricien et l’acteur principal de la tortuosité politique, et le scénariste de la transhumance politique, des audits sans conclusion juridique» de présider à leurs destinées. Par ailleurs, il affirme que «les soufis mettent en garde Idy de parler de politesse parce qu’ayant des cadavres dans le placard. Idy est mal indiqué pour donner des leçons de courtoisie».
«Celui qui ne rechigne pas à conspuer publiquement son guide religieux qui venait alors de se raviser au profit du candidat Diouf en 2000 et qui traite (son) père putatif de futur cadavre, pour ensuite aller le rejoindre à la Présidence en disant revenir sans condition, ne mérite absolument pas qu’on le traite avec respect», poursuit-il. Car, selon le président de l’Association des jeunes intellectuels, «le Sénégal se meurt sous l’emprise de ces affairistes sans scrupule, spécialistes de détournement à grande échelle et pièce maîtresse des opérations off-shore des deniers publics. Aucun exercice rationnel ne peut les conduire aux méandres d’accorder à Wade des jours supplémentaires de trop».
Par ailleurs, même s’il reconnait son manque de connaissance dans le débat concernant la possibilité pour le président de la République de se représenter pour la prochaine élection présidentielle, Sérigne Fallou Dieng tente de proposer des solutions dans le dessein de couper court à cette polémique. «Certes, nous ne sommes pas des constitutionnalistes, mais nous sommes favorables à des Assises pour définir les contours juridiques du troisième mandat de Wade, mais absolument pas pour un rallonge du mandat courant», argumente-t-il.
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