La parole à la défense. «Comment avez-vous fait pour avoir mon numéro de téléphone ? Cela fait plus de 38 ans que je garde le secret sur les vraies raisons du suicide de Omar Blondin Diop. Je suis prêt à tout vous expliquer sur ce suicide», enrage-t-il au bout du fil. Le ton est donné pour une interview-vérité où Néré Faye clame son innocence. Accusé à tort ou à raison d’avoir torturé à mort Omar Blondin Diop, le sexagénaire s’en lave les mains et avance la thèse du suicide. Le Quotidien a fait le trajet Dakar-Thiès pour dénicher l’ancien gardien de la paix qui se débat aujourd’hui contre une hypertension, un glaucome en plus du diabète. Quarante ans, jour pour jour, après le «meurtre» de Omar Blondin Diop, il jette «la lumière» sur cette mort qui n’a pas fini de livrer ses secrets. Entretien…
Je dors très bien. (Il se répète). Je n’ai pas de soucis, j’ai la conscience tranquille parce que Dieu m’est témoin. Seule la vérité triomphe. Et elle finira par situer les responsabilités dans l’affaire Omar Blondin Diop. Où je suis incriminé en même temps que mes anciens collègues. Cette vérité soi-disant que nous avons assassiné Omar Blondin Diop. Comment pourrais-je attenter à la vie d’une personne ? L’adage dit qu’«un assassin finit sa vie dans la démence». Or, je suis très lucide.
Vous avez été cité comme faisant partie des policiers qui ont torturé Omar Blondin Diop. Quelle est votre réaction face à ces accusations ?
Ces accusations sont malhonnêtes. De même que les personnes qui le soutiennent. En 1996, j’avais fait une première sortie dans un journal de la place où j’avais dit mon intime conviction sur cette affaire. Même si je n’avais pas tout dit par respect à la mémoire du défunt. Dans ma fonction de gardien de la paix, j’ai eu à garder Omar et son jeune frère Mohamed Diop. Ils avaient les cellules presque côte à côte. Ils étaient séparés par une cellule vide. Même si cela ne les empêchait pas de se communiquer entre eux.
Vous parlez de pendaison, ce qui est en porte-à-faux avec la conviction du juge Moustapha Touré et des déclarations de la famille Blondin Diop…
Je défie quiconque d’avoir mis fin à la vie de Omar. J’aurais bien aimé que l’on retourne à la prison de Gorée. A partir de ce moment, je vais vous démontrer comment il s’est suicidé. (Il se lève, se dirige vers la porte de son salon et mime l’accident). Juste à l’entrée de sa cellule, Omar a escaladé la porte de sa cellule où il y avait une tuyauterie d’eau qui alimentait sa douche, il a attaché son drap de lit à hauteur de 2,5 m et il s’est pendu.
«Le jour où Omar s’est donné la mort…»
A vous entendre, il s’agit bel et bel bien d’un suicide alors que vous êtes l’un des principaux accusés dans cette affaire. Est-ce que vous ne le dites pas juste pour vous défendre ?
Je n’ai rien à me reprocher. C’est moi qui ai découvert le corps sans vie de Omar. A chaque fois que je lui apportais son repas, il avait l’habitude de venir à ma rencontre. Je l’ai appelé plusieurs fois : «Omar, Omar». Sans réponses. Je me disais qu’il se cachait sous son lit. C’est en retournant sur mes pas que je l’ai vu, le drap du lit suspendu autour de son cou. Le défunt était caché derrière la porte, le torse nu arborant un pantalon wax (Selon les autorités de l’époque, Omar Blondin Diop s’est donné la mort, le 11 mai 1973 vers 2h du matin, par pendaison à l’aide de son drap de lit, Ndlr). Au moment où j’ai découvert le corps, le chef de cour de la prison, Abal Abass Ndiaye, était à mes côtés. Il s’est mis à crier et automatiquement, je l’ai poussé vers le département des détenus de droit commun. Par la suite, j’ai refermé la porte. J’ai sifflé pour faire rentrer les autres détenus qui étaient en promenade en ce moment-là. On a téléphoné à feu Ibrahima Samb, père de l’animateur Aziz Samb, qui était le régisseur de la prison de Gorée. Après le constat, dans la soirée, la marine nationale a acheminé le corps sur Dakar. On voulait le faire dans la matinée, mais c’était impossible. Quand on sortait le corps sans vie de Omar, son père s’est agenouillé et lui a demandé les raisons qui l’ont poussé à se suicider. Ce sont ses autres fils qui avançaient plutôt la thèse de l’assassinat. A l’annonce de la mort de Omar, toutes les cellules étaient fermées et il n’y avait plus de promenade. Toutes les activités des détenus ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre. Il n’y a pas eu de fuite. A part nous qui assurions la garde, les détenus ne savaient pas que Omar s’était donné la mort.
Est-ce qu’il s’est réellement suicidé ? Une autre personne pouvait bien attenter à sa vie…
(Non, il insiste). La prison était très bien gardée. Déjà, Omar et son frère Mohamed avaient leur département qui était un peu isolé des détenus de droit commun. Ils étaient reclus dans leur cellule avec des barbelés un peu partout. Personne ne pouvait y accéder. A l’époque, il se disait que Jean Collin venait fréquemment à la prison de Gorée. Il n’a jamais foutu une patte là-bas au moment où j’y étais en service. Dieu m’est témoin. Certes, il contrôlait le registre de la main courante parce que Collin était le ministre de l’intérieur. Mais ça s’arrêtait là.
Qu’en est-il de vos deux collègues gardes…
(Non, il insiste). Omar Blondin Diop s’est suicidé de lui-même. Nous ne sommes pas des assassins. On ne peut pas tuer une personne et s’en sortir indemne. Il y a toujours des séquelles dans la vie de l’assassin. (Enervé) Si les autorités étatiques avaient ordonné le crime, elles ne nous auraient pas radiés, humiliés en 1987.
«Les vraies raisons du suicide…»
Pour quels motifs se serait-il donné la mort ?
C’est au moment où Collin a ordonné la suspension de ses médicaments qu’il s’est donné la mort. J’ignore les effets de ces médicaments sur Omar. Je l’ai dit et je le redis, je ne suis en rien mêlé à ce suicide, ni mes deux collègues (Ibrahima Dièye, Adam Sy). Je suis quitte avec ma conscience. Si on avait participé, d’une manière ou d’une autre, à la mort de Omar Blondin Diop, l’Etat ne nous aurait pas radiés de la police en 1987.
Comment un intellectuel de la trempe de Omar pouvait-il mettre fin à ses jours ?
Mohamed Diop -frère de Omar Blondin Diop- avait fait une révélation au gardien de la paix, Serigne Mbaye Sy Niane, surnommé Charlie que son frère allait mettre fin à ses jours. Charlie s’est, à son tour, confié à moi. Cela a un rapport avec les tortures qu’on avait infligées à Omar lorsqu’il a été arrêté au Mali alors qu’il tentait de faire libérer son frère Dialo Diop. Selon les confidences que mon collègue Charlie m’avait rapportées, les policiers avaient bastonné et torturé gravement Omar. Et cela a eu des répercussions trop néfastes sur sa personne. C’est bien la première fois que je le dis. Auparavant, je ne voulais pas en parler par respect à sa mémoire. Malheureusement Charlie n’est plus, sinon je l’aurais obligé à dire la vérité sur cette affaire. En son temps, je lui avais demandé s’il en avait parlé à la famille Blondin Diop. Il m’avait servi une réponse négative. C’était avant l’incident qu’il a eu avec le gardien de la paix Ibrahima Dièye. Par la suite, Omar a été admis dans un cachot disciplinaire. Et il en est sorti deux à trois semaines avant son suicide.
Curieusement, vous n’avez jamais parlé avec l’Administration pénitentiaire ni avec la famille Blondin Diop de l’intention de Omar de se suicider. Pouvez-vous nous parler de l’incident avec Dièye ?
Un mois avant son suicide, vers 16h ou un peu avant cette heure, Omar tambourinait à la porte. J’ai aussitôt accouru vers sa cellule et il m’a réclamé son dîner. Je lui ai répondu en ces termes : «J’acheminerai le dîner dès que ce sera prêt.» Omar et son frère Mohamed Diop avaient un cuisinier spécial qui s’appelait Ngala. Quand on a amené le repas, on le lui a rapporté avec de l’eau chaude. Parce que Omar avait l’habitude de boire de l’Overmenthine. Et le lendemain, Dièye (Ibrahima) lui a apporté son repas du soir qu’il lui a reversé. C’est certainement son anxiété qui l’a poussé à lui verser le repas. Et nous avons porté mention dans le registre de la main courante. Et ce registre était toujours visé par le régisseur de la prison et le ministre de l’Intérieur de l’époque, Jean Collin. Quand il y a eu cet incident, Collin a suspendu tous les médicaments qui provenaient de la famille et isolé le détenu pendant un mois dans un cachot disciplinaire.
De quelle nature étaient ces médicaments qu’il prenait ?
(La voix hésitante). Je ne saurais vous le dire. Nous étions seulement chargés de transmettre les médicaments et non de les vérifier. Seule la famille Blondin Diop, l’Administration pénitentiaire et Collin peuvent vous le dire. C’étaient des médicaments que Omar prenait fréquemment. Ils (les médicaments) transitaient d’abord par feu Assane Diop, le directeur de l’Administration pénitentiaire. Des fois, les médicaments passaient par moi en tant qu’adjoint au chef de poste de la prison. Dans d’autres occasions, ils tombaient sous la main d’autres gardiens. Et au moment où Omar était au cachot disciplinaire, il ne les recevait plus. Cette cellule était lugubre et il n’y sortait que pour aller faire ses besoins. Il n’avait plus droit aux visites.
C’est comme si vous donnez caution aux autorités de l’époque. Dans le Livre blanc du gouvernement, Omar Blondin Diop est dépeint comme «un drogué»…
Je ne le savais pas. C’est vous qui me l’apprenez. En tout cas, je n’ai jamais vu de la drogue sur Omar Blondin Diop. Encore moins la consommer. Dieu m’est témoin, je ne l’ai jamais vu avec.
Justement, le juge Moustapha Touré (Week-end n° 163) avait fait état de cet incident avec Dièye inscrit dans la main courante de la police de Gorée et qui n’était pas répertorié dans celle de la prison. Est-ce que cela ne paraît pas suspect ?
(L’air courroucé). Je n’ai jamais levé la main sur Omar Blondin Diop pendant la période où il était en détention. C’est archi-faux de dire que je l’ai tabassé en compagnie de mes collègues Ibrahima Dièye et feu Adam Sy. Nous étions trois brigades qui intervenions dans la prison. A la descente, on avait deux jours de repos. A ma connaissance, il n’y a pas de problème outre l’incident avec Dièye. Si le juge (Moustapha Touré) soutient que Omar ne s’est pas pendu, je le défie. Je suis prêt pour la réouverture du dossier. Mieux, j’en fais la demande. (Un long silence, il se lève puis se rassoit).
Sur la base de cet incident, le juge Touré vous avait convoqué pour faire la lumière sur cette affaire. Et vous n’avez jamais répondu…
Ibrahima Dièye et feu Adam Sy avaient répondu. En revanche, je m’étais absenté parce que j’étais en congés en Côte d’Ivoire. J’étais allé voir mon jeune frère qui vit là-bas. Quand je suis revenu, j’ai trouvé la convocation que j’ai remise au commissaire divisionnaire Ibrahima Niang. J’ignore ce qu’il en a fait. Pour la convocation du juge Touré, j’y ai répondu une seule et unique fois.
Vous avez indiqué que Collin consultait la main courante de la prison de Gorée. Est-ce que vous avez une fois reçu des instructions émanant de sa part ?
Collin ne parlait pas avec les gardes pénitentiaires. Nous étions des subordonnés. L’ancien ministre de l’Intérieur discutait directement avec Assane Diop, le directeur de l’Administration pénitentiaire. Et je ne me rappelle pas avoir entendu des ordres provenant de la hiérarchie étatique concernant Omar Blondin Diop.
«Le jour où je serai président de la République…»
Pouvez-vous revenir sur le jour où Omar Blondin Diop a débarqué pour la première fois à la prison de Gorée ?
Je ne peux rien vous dire là-dessus. Moi, je l’ai trouvé à la prison de Gorée. C’est en 1972 que j’y ai été affecté. En venant à la prison de Gorée, je ne savais pas que Omar y était en détention. C’est quand j’ai pris service et que je raccompagnais le cuistot que j’ai fait la connaissance de Omar et de son jeune frère Mohamed Diop. Ils étaient au département de détenu politique qui était un peu isolé du quartier de droit commun. Les conditions de détention de Omar et de son frère étaient très bonnes. Ils avaient droit à un poste de radio, aux journaux. Seule une cellule les séparait, mais cela ne les empêchait pas de communiquer entre eux.
Comment Omar Blondin Diop se comportait-il à la prison ?
Il était bien, sans façon. Avec moi, nous avions les meilleurs rapports du monde. Des fois, il leur arrivait… (Il ne termine pas sa phrase). Il faut aller visiter la prison de Gorée (actuel musée Henriette Bathily) parce que les portes étaient blindées. Il leur arrivait… (Il ne termine pas sa phrase). Un détenu politique n’a pas droit à une radio, un drap de lit, de la cigarette. Par contre, eux, ils avaient tout. Il leur arrivait, surtout à Mohamed, de prendre tous les journaux qu’il a déjà lus et les mettre sous la porte pour les brûler. C’était une manière de nous emmerder. A part cela, Omar n’avait pas de problème. Lui et moi avons le même âge, lui est né en août 1946 tandis que moi je suis né le 22 juin 1946. Il avait une barbe comme moi. (Il tend son album-photo où il apparaît barbu). Souvent, on discutait beaucoup entre nous. Des fois, je lui offrais du vin mousseux. On se le partageait. Il avait l’habitude de me dire quand je sortirai de la prison : «Tu seras mon futur ministre de l’Intérieur.»
Est-ce à dire qu’il se traçait un destin présidentiel ?
C’est comme je vous l’ai dit, il me disait : «Quand je serai président de la République, tu seras mon ministre de l’Intérieur.» Il y avait une entente cordiale, une amitié entre nous. Ça dégageait entre nous, nous n’avions pas de problème.
En off, vous disiez que vous aviez l’habitude de passer vos congés en Italie ou en France. Vous deviez être un policier bien spécial non ?
(L’air courroucé). Du tout. Je faisais des économies. En plus de cela, quand j’étais dans le besoin, mes cousins m’envoyaient de l’argent. Je n’ai jamais reçu de cadeaux provenant des autorités. (Il se lève, disparaît un instant avant de revenir avec un exemplaire du saint Coran). Je jure devant Dieu de n’avoir reçu aucun franc des mains d’une quelconque autorité concernant l’affaire Omar Blondin Diop. Que je meurs à l’instant même si tel est le cas. Je demande au Bon Dieu de me départager avec tous ceux qui m’incriminent. Si on avait participé d’une quelconque manière à la mort de Omar Blondin Diop, on aurait eu une promotion, bénéficié de privilèges. Bien au contraire, je fais partie de la cohorte des radiés de la police.
Même si vous aviez été réintégré par la suite…
Oui et j’avais repris mon service en 1994. Parce qu’en 1993, au moment de l’appel, j’ai écrit au ministre de l’Intérieur, Djibo Kâ, pour une dérogation. Ce qu’il m’accordé. Je voulais revenir illico presto d’Italie, mais je ne pouvais pas rompre abusivement le contrat de travail que j’avais là-bas. Quand je suis revenu au Sénégal en août 1994, j’ai été réinséré par intérim à la police municipale de Thiès (70 km de Dakar). J’ai servi là-bas jusqu’au 1er juillet 1998, quand j’ai été admis à la retraite. Après cela, je suis retourné en Italie pour travailler dans les usines. Et je ne suis revenu qu’en 2006. Après mon retour, j’ai perdu mon œil gauche à la veille de la Tabaski (fête musulmane qui commémore le sacrifice de Abraham). Au début, les médecins avaient parlé d’une cataracte mais c’est plutôt un glaucome. Depuis lors, je me sers d’une prothèse pour voir. Un mois plus tard, le 27 mars de la même année, j’ai eu un Avc (accident vasculaire cérébral). J’étais complètement paralysé. Aujourd’hui, il y a un léger mieux.
Etes-vous prêt pour la réouverture du procès Omar Blondin Diop ?
Je suis quitte avec ma conscience. En 1974, j’étais en tenue sur l’avenue William Ponty en ville quand quelqu’un me hèle : «Néré, Néré». Je me suis retourné et je suis tombé sur Dialo Diop, frère de Omar blondin Diop. Quand je l’ai vu, je l’ai aussitôt reconnu puisqu’il est la copie conforme de son frère. Il m’a fixé du regard et m’a demandé si je connaissais Omar Blondin Diop. Je lui ai rétorqué que je me portais comme un charme et que je connaissais son frère pour avoir assuré sa garde en prison. Il a continué à me rabâcher si ça allait bien. Entre 1993 et 1994, on s’est retrouvés de nouveau sur l’Avenue Albert Sarraut, il m’a dit : «Néré, serais-tu prêt à témoigner pour celui qui a assassiné mon frère ?» Je lui ai posé la question pour connaître l’assassin. Et lui m’a dit que celui-ci était mourant. Il faisait allusion à Jean Collin, ancien ministre de l’Intérieur. Je lui ai expliqué que j’étais prêt depuis le jour de la mort de Omar. C’est juste pour vous dire que je suis quitte avec ma conscience. Bien sûr, je suis prêt pour la réouverture de l’affaire Omar Blondin Diop. Et je tiendrais les mêmes propos tels que je vous l’ai dit.
54 Commentaires
Sopargni
En Mai, 2013 (14:49 PM)LéPPE SOPARGNIKOU
LéPPE SOPARGNIKOU
LéPPE SOPARGNIKOU
Ps Assassin!
En Mai, 2013 (15:03 PM)Alakhira
En Mai, 2013 (15:07 PM)Justiciabilité
En Mai, 2013 (15:08 PM)Xxx
En Mai, 2013 (15:08 PM)Mon Avis
En Mai, 2013 (15:16 PM)Reply_author
En Mars, 2024 (16:01 PM)Reply_author
En Mars, 2024 (23:27 PM)Le foyer originel des wolofs, des Sereer et Pulaar, c'est le Tekrour, autrement dit la Mauritanie actuelle.
Elysee
En Mai, 2013 (15:19 PM)La verite , seul....ALLAH...soubhanahou wa'tala , la connait !
Allahou alam...! ...Neanmoins , ordonner la retention de mediaments ,
destines a un detenu , donc un qui doit etre anxieux , fatigue et nerveux ,
me semble bien un acte criminel , car insense , et tres bien calcule !
Cette histoire devrait etre revisitee , pour bien faire la lumiere sur la mort ,
tres suspecte , a mon humble avis , de Oumar Blondin Diop !
Il y a des questions , des doutes honnetes , dans ma tete , quand a la validite
d 'une these , de suicide !....Si ce monsieur n'avait fait que constater son deces ,
et sa pendaison dans la cellule , est-ce qu'il n'y avant pas ...avant ,... une main.."..aidante.."..!!!???
This thing , is not so clear !...Something we don' t know , must be investigated , surelly !....WASSALAM..
NB......Des details troublants , nous sont servis aujourd'hui , dans cette interview !...
Mi.elle
En Mai, 2013 (15:24 PM)Benawaay
En Mai, 2013 (15:24 PM)Elysee Bis
En Mai, 2013 (15:34 PM)Inna li'lahi...wa inna..ilayhi..rajioune...!
Tout cela m'apparait troublant !...Cela merite bien un film , car c'est une histoire fantastique, extraordinaire,
et ce serait un temoignage , sur le passe , et une lecon a leguer aux plus jeunes , et a la generation future !
Il y a dans cette histoire , tous les ingredients de la mesquinerie , de la bassesse , , de la roublardise , et
de l'injustice evidente , durant le pouvoir de Senghor !...Le PS , vu sur cet angle et apres l'assassinat en direct de
notre frere Ndiaga Diouf , m'apparait un parti diabolique , rempli de sanguinaires , et de vils individus, certes...!
WASSALAM....a vous tous , et surtout...bon weekend.... !
Johnstone
En Mai, 2013 (15:42 PM)Histoire
En Mai, 2013 (15:56 PM)Ndaiydee
En Mai, 2013 (15:58 PM)Question
En Mai, 2013 (15:59 PM)Reply_author
En Mars, 2024 (18:25 PM)Reply_author
En Mars, 2024 (18:25 PM)Reply_author
En Mars, 2024 (18:27 PM)Lux
En Mai, 2013 (16:15 PM)Gouney Ndakaru
En Mai, 2013 (16:17 PM)Paff
En Mai, 2013 (16:24 PM)They PS!!! Wade dafa reuth rek mais surement dagne ko doné raaye!
Mbey
En Mai, 2013 (16:25 PM)La sortie de l’ancien premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, contre ses frère libéraux a été accueillie comme un tôlé chez les copains à Doudou Wade.
En effet, après la lettre de vérité de Souleymane Ndéné Ndiaye, Doudou Wade et compagnie se sont constitué en bouclier en essayant de faire croire aux sénégalais qu’ils sont les représentants légitimes du Pds, dans le champ politique sénégalais.
Alors qu’en réalité, ni Doudou Wade ni ses copains n’ont la capacité de mobilisation autour de leur personne. Car, sur l’échiquier politique sénégalais, ils ne représentent absolument rien du tout car ne pesant même pas un gramme.
En réalité, ils veulent prendre le Pds en otage à leur tête le neveu de l’ancien président de la République, Doudou Wade qui essaye de placer ses copains dans des postes stratégiques du parti.
D’où l’idée de mise en place des fédérations à travers le pays, en voulant faire croire qu’ils sont représentatives et capables de conduire le navire Pds.
Doudou Wade, Omar Sarr, Modou Diagne Fada entre autres veulent se faire passer comme les dignes héritiers de l’œuvre de Me Abdoulaye Wade en tympanisant les sénégalais à travers la presse toute confondue.
Mais, qu’ils sachent que les journaux ne prouvent en rien la popularité d’un politique, au contraire essayent de faire passer un politique comme un leader.
Car pour être leader, il faut une base solide et dans cette base solide, il faut impérativement des militants déterminés et capables de défendre les intérêts d’un parti.
Cependant, tel n’est pas le cas chez ceux qui s’agitent dans les chaînes de télévisions, les radios, les sites web et dans les journaux pour convaincre les sénégalais.
Les vrais responsables politiques, qui ont une base politique solide sont dans l’ombre en train d’observer les incapables en attendant qu’ils finissent leurs minables minutions politiques dans des champs inutiles.
L’on ne détermine nullement un vrai politique à travers ses sorties médiatiques commandités, mais en évaluant sa base politique.
Tous ceux qui s’agitent aujourd’hui, se réclamant du Pds n’ont aucun poids politique dans le Sénégal d’aujourd’hui.
Aller dans leur fief, vous verrez que ce n’est qu’une coquille vide et sans intérêts.
C’est plus facile de danser devant les écrans de télés ou devant les micros des radios que de vivre les dures réalités du terrain politique.
Les sorties multiples des apprentis politiques à l’image de Doudou Wade, Omar Sarr ou encore Modou Diagne Fada s’expliquent tout simplement parce qu’ils aiment se regarder à la télévision, s’écouter sur les ondes des radios et se lire dans les journaux.
Bref, ils ne font que d’amuser la galerie en jouant à la comédie politique comme dans 100% Jamel Deblouze dans les salles parisiennes.
Le Parti démocratique sénégalais n’est ni la propriété de Doudou Wade encore moins d’Omar Sarr.
Le Pds appartient à ceux qui croient à sa vision et non à des marionnettes qui passent tout leur temps à parler au lieu de descendre à leur base pour travailler.
Ils ne sont pas les seuls à pouvoir diriger, il y a d’autres plus crédibles, plus populaires et plus pertinents qu’eux.
Ils doivent savoir raison garder et arrêter de narguer les sénégalais dans leur politique mensongère.
Car, les locales de 2014 doit être un tournant décisif pour eux. Ces échéances détermineront leur poids politique sur l’échiquier PDS et non en politique.
C’est facile de se croire d’être au-dessus de la mêlée alors qu’en réalité même un vendeur de « thiaf » du coin de la rue réfléchit mieux que soi.
Doudou Wade, Omar Sarr, Modou Diagne Fada et Cie doivent comprendre que la politique bananière ne passera plus au Sénégal.
Et que le Pds ne sera pas la propriété d’une bande de copain, mais de vrais militants.
Souleymane Ndéné Ndiaye à raison, il a dit tout haut ce que les autres pensent tout bas.
Comme on le dit, la vérité fait mal et c’est pourquoi certains ont jugé nécessaire de le répondre à travers des mensonges.
A suivre……
Mbaye
Doynawar
En Mai, 2013 (16:29 PM)Mais un policier sénégalais pour moi.. avec la corruption exigée , c'est difficile de le croire uniquement sur sa parole.
Seul Dieu sait.
Il a l'air d'être cohérent, mais c'est un ancien gardien de prison et ça, ce n'est pas un métier comme les autres
Golf
En Mai, 2013 (16:38 PM)Thiessois
En Mai, 2013 (16:47 PM)Ceux qui prétrendent par contre qu´un intellectuel ne se suicide pas, alors tapez " Baader Meinhof " de l´Armée Rouge Allemande. Ces détraqués, quand ils constatent leurs échecs total mettent fin à leurs jours. Je ne dis pas que c´est le cas ici, mais ce sont des personnes qui se ressemblent. Qu´il repose en Paix.
Ich
En Mai, 2013 (16:51 PM)1 DE QUOI SOUFFRAI T IL
2 QUELLE EST LA NATURE DES MEDICAMENTS QU IL PRENANAIT
3 QUELS SONT LES EFFETS D UN SEVRAGE BRUTALE DE SES MEDICAMENTS SUR ESPRIT FRAGILISE PAR L ISOLEMENT ET LA TORTURE PSYCHOLOGIQUE
4 ET QUEL INTERET AVAIS J.C A LUI INTERDIRE LA PRISE DES SES MEDICAMENTS SUR UNE LONGUE DUREE
5 EN INTERDISANT A UN MALADE EN PRISON DE SE SOIGNER ON EST RESPONSALE D UNE FACON OU D UNE AUTRE DE SA MORT
WASSALAM
Striker Phantom
En Mai, 2013 (16:55 PM)Striker Phantom
En Mai, 2013 (17:04 PM)Ami De Sankara
En Mai, 2013 (17:07 PM)Teuf
En Mai, 2013 (17:23 PM)Volai414
En Mai, 2013 (17:47 PM)Monsieur Faye,
peu m'importe si vous dites la vérité ou pas. Si vous avez une conscience tranquille, laisser dire et faire et attendez votre jour comme notre Charli qui est parti. De grâce, laissez-le dormir tranquille. Il était, certes plein de vices le grand frère, mais avec un coeur énorme et nous l'aimerons advitam eternam. Laissez-le nous tranquille.
Xeuss
En Mai, 2013 (17:49 PM)Reply_author
En Mars, 2024 (16:14 PM)Striker Phantom
En Mai, 2013 (17:59 PM)Ouf
En Mai, 2013 (18:13 PM)Arretez de falsifier les faits historiques
Thiafff
En Mai, 2013 (19:10 PM)les detenus faisaient la promenade a 2 hrs du matin quand tu as decouvert son corps ????
Thiey Yallah !!11
A 2 hrs du matin !!!!!
@suicide
En Mai, 2013 (19:10 PM)Yeme Na
En Mai, 2013 (19:17 PM)de son fils omar blondin diop avant l 'enterrement de ce dernier mais les autorites d'alors ont refuse categoriquement. Doyna waar.
Striker Phantom
En Mai, 2013 (19:27 PM)Ba2
En Mai, 2013 (19:32 PM)Fans
En Mai, 2013 (19:41 PM)Maton
En Mai, 2013 (19:46 PM)Max
En Mai, 2013 (20:09 PM)une cellule avec des barbelés comment il a pu les franchir et attacher un drap au tuyau d'eau
des prisonniers qui se promennent a 2h du matin au moment du suicide bizard
un prisonnier qui clame son envie de suicide et qui n'est pas surveilllé
un ministre qui gere le registre de la prison
un gardien qui passe ces vacances en europe vu le salaire de lafonction publique
et tous les protagonistes de cette affaires qui finissent mal
un gardient de prison qui demande un disponibilité de 8ans et qui est reintegré dans une police municipale en 1994 a thies
tout ce paye dans la vie
Un Passant 2
En Mai, 2013 (20:19 PM)Vive Dieu
Dialbou Dia
En Mai, 2013 (20:43 PM)Fans
En Mai, 2013 (20:56 PM)Diaw
En Mai, 2013 (20:59 PM)Lolo
En Mai, 2013 (21:43 PM)Yeet
En Mai, 2013 (21:55 PM)Deug Deug
En Mai, 2013 (22:32 PM)Degg Dëgg
En Mai, 2013 (22:45 PM)RIP Omar Blondin Diop, le sénégal ne vous obliera jamais
Ps
En Mai, 2013 (23:42 PM)ces gens là devaient se taire et se terrer
N'der
En Mai, 2013 (23:58 PM)Il faut vraiment reouvrir le dossier pour la memoir de blondin diop. wassalam.
Thiessois
En Mai, 2013 (07:02 AM)Cette Génération des années 68 s´est souvent tirée une balle dans le pieds. Laissons les morts se reposer et oublions ces thèses de complots et d´assassinat qui me semblent etre une fausse piste, en tout cas, dans ce cas-ci.
Mlk
En Mai, 2013 (08:28 AM)Mettez vous à la place d'un jeune homme de 26 ans emprisonné et torturé au Mali avant d'être expédié au Sénégal , qui à son tour le remet en prison et de temps en temps le fout en cellule disciplinaire.... Oumar n'était pas un saint mais un révolutionnaire radical, un patriote anti impérialiste qui ne supportait pas la vie carcérale et qui ne se voyait pas finir en navet dans une prison.... Le pas est vite fait, quand de surcroît on le prive des médicaments devant lui assurer plus de stabilité et de résistance .
Xam Xam
En Mai, 2013 (09:39 AM)Justice
En Mai, 2013 (11:19 AM)Maton
En Mai, 2013 (12:45 PM)Sdf
En Mai, 2013 (12:47 PM)Participer à la Discussion