Les 115 kilomètres de goudron qui séparent Sénoba, village frontalier à la Gambie et la commune de Bignona constituent un véritable casse-tête pour les usagers de la transgambienne. L'axe est parsemé de crevasses que les eaux stagnantes de cet hivernage pluvieux ont davantage rendu cet axe impraticable. Malheureusement, du moins pour l'instant, aucun projet de réhabilitation n'est encore entamé.
Le paradoxe qui fâche sur ce couloir du stress, ce sont les dos d'âne érigés par les populations à l'entrée et à la sortie de chacun des nombreux villages riverains. Nonobstant les nids de poule qui obligent les conducteurs à aller au pas de caméléon, chaque village y est allé de sa propre magie de maçonnerie au vu et au su des autorités administratives et routières.
C'est pourquoi, on ne peut faire une dizaine de kilomètres sans trouver un véhicule stationné pour des raisons de crevaisons, de biellette, d'amortisseurs de choc ou de triangles de suspension endommagés.
L'axe Sédhiou-Bounkiling est pire. Pour 50 kilomètres, il faut escalader 32 dos d'âne.
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