L’actuel régime n’est pas majoritaire à l’Assemblée nationale. Donc, passer par cette institution pour dérouler son plan d’action est risqué pour le président Bassirou Diomaye Faye et ses alliés.
C'est du moins l'avis de l’ancien ministre de la Bonne gouvernance sous Macky Sall. Abdou Latif Coulibaly était l’invité du "Jury du dimanche" sur iRadio.
En effet, dit-il, «la voie la moins risquée, étant donné qu’il a été élu à 54 %, c’est de faire un référendum et de passer. Je crois naïvement. Parce qu’à l’Assemblée nationale, il y a peut-être une incertitude. Mais, peut-être, il peut convaincre beaucoup de députés. Vous savez, une réforme constitutionnelle, il y a une majorité qualifiée. Donc, ça peut être compliqué. Il faut au moins cent députés qui votent. Si vous parlez de la posture la plus sûre, c’est le référendum, sauf que c’est plus couteux ».
6 Commentaires
Une chose allez mourir comme say morom
Moussa
En Juillet, 2024 (16:09 PM)Ferme La
En Juillet, 2024 (00:09 AM)Xeme
En Juillet, 2024 (01:40 AM)Vous vous rappelez lorsque Idrissa Seck avait avoué, dans une interview à Sud FM, qu'il avait détourné l'argent que Wade lui avait confié, mais qu'il l'avait fait pour "racheter les âmes perdues ". En ces moments, les maîtres pourvoyeurs de légions n'avaient pas encore donné consignes à leurs postes avancés dans la presse sénégalaise de soutenir Macky Sall. Il n'était pas encore débauché du PDS. C'était Idy que les postes avancés (et masqués) devaient soutenir. Dans leurs médias, c'était à chaque heure répéter que Wade était le diable, et Idy le saint qui n'a rien fait, mais que Wade veut détruire. Alors, on comprend aisément qu'un aveux de Idy, à Sud FM, c'était l'extrême catastrophe pour ces artificiers du narratif médiatique pour fabrique d'opinion. Ce fut le brande bas de combat. Comment rectifier, ou comment effacer, l'aveu de Idrissa Seck qui fait s'écrouler tout un travail de 4 ans de journalistes pour fixer dans l'opinion sénégalaise que "Idy est propre et Wade est le diable " ? Souleymane Jules Diop, depuis la France, s'invite dans les médias pour pleurer, disant qu'il avait écouté l'enregistrement des aveux de Idrissa Seck avant diffusion, et qu'il avait supplié le journaliste de Sud de ne pas diffuser l'interview. Mais le journaliste, têtu, l'avait diffusée. Abdou Lati Coulibaly, qui avait déjà démissionné de Sud, mais qui y avait encore des relations, y retourna pour négocier un créneau horaire pour re-inviter Idrissa Seck pour une séance de rattrapage. Idy fut donc invité sur Sud FM par Latif Coulibaly qui lui dicta les mots qu'il faut prononcer pour s'auto démentir de son aveu.
Malgré toutes ces gymnastiques de l'équipe des journalistes sénégalais au service de la France, Idrissa Seck perdit les élections face à Wade.
Le lobby français en tira bien des leçons. Alors, il laossa tomber Idrissa Seck, débaucha Macky Sall, reformula de nouvelles instructions de soutien à ses journalistes tête de pont, et ce fut la bonne. Le pion de la France, soutenu par les journalistes de la France au Sénégal, arriva au pouvoir, par le feu et sang, et y resta de 2012 à 2024.
Et qu'est ce qu'on voit maintenant ? Le travail de blanchiment médiatique que Latif Coulibaly faisait pour Idy, c'est lui-même qui en a besoin aujourd'hui. Et il le fait pour lui-même. Mais il apprendra qu'on sert jamais le diable Macky Sall pour se relever après. On sombre avec lui. Wade and see.
Coulibaly Charognard
En Juillet, 2024 (07:20 AM)Participer à la Discussion