Le président du Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC) a informé, officiellement, de la tenue, du 24 août au 15 septembre, du pèlerinage catholique 2024 aux lieux saints de la chrétienté.
Cette année, la date coïncide avec “un contexte de conjoncture nationale et internationale particulièrement tendue et préoccupante, marquée çà et là par des convulsions politiques, des conflits armés, des guerres ouvertes ou latentes, potentiellement porteuses de conséquences imprévisibles pour notre terre, déjà fragilisée par les changements climatiques et les chocs environnementaux”.
C’est d’ailleurs pour cette raison que “les pèlerins seront solidaires des aspirations les plus profondes et les plus charnelles des hommes et femmes de notre temps, en étant, pour cette édition 2024, les pèlerins de la paix”, a dit monseigneur Paul Abel Mamba Diatta, par ailleurs évêque de Tambacounda.
Il s’agit, selon lui, de faire de sorte que cette identité nouvelle rayonne dans la prière et l’Action de grâce, tout au long de ce périple spirituel. “Pendant 21 jours, nous conduira successivement à Rome, où bat le cœur de notre Église, sur les tombes des saints apôtres Pierre et Paul, suivi d’une rencontre avec le Saint-Père, le pape François, lors de l’audience publique du mercredi. Et si les conditions de sécurité nous le permettent, comme nous l’espérons, nous poursuivrons, ensuite, notre périple spirituel par une immersion en Terre sainte d’Israël, sur les pas du Christ, revisitant tous les pans de sa vie, de sa naissance, à Bethléem au tombeau vide, à Jérusalem, en passant par sa vie publique à Nazareth. Puis, nous reviendrons à Lourdes, pour nous instruire à l’école de Marie, l’Immaculée Conception, dans cette cité mariale où elle apparut à une jeune fille, Bernadette Soubirous, en 1858” dit-il.
Il faut noter que le pèlerinage 2024 prendra fin au pied de Notre-Dame de Fatima, au Portugal, après une halte tout aussi sanctifiante à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. ”Les appréhensions ne manquent pas, surtout quand on voit ce qui se passe au Proche et Moyen-Orient, mais avec le partenaire, Vered Asharon qui nous accompagne ces quinze dernières années, nous sommes en mesure de rassurer tous les futurs pèlerins que toutes les dispositions seront prises pour leur permettre de vivre un bon pèlerinage, dans les conditions classiques de sécurité et de confort”, rassure le prélat.
Le pèlerinage catholique, entendu comme démarche de foi, s’origine dans la tradition multiséculaire de l’Église. C’est une pratique “des fidèles désireux de renforcer leur foi et leur espérance au contact des réalités vivantes, archéologiques, christologiques, ecclésiologiques et mariales qui fondent l’ histoire sainte, l’histoire de l’Église”.
2 Commentaires
Il est temos de faire confiance a lexpertise des catholiques au Sénégal et dans la Diaspora , qui sont tout aussi capable d'organiser ce pèlerinage.
Un changement a la tête du comité d'organisation s'impose également.
Il n'y a pas de plus belle foi !
Continuez à nous guider sur le bon chemin chers Pasteurs du Christ 🙏
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