Lancé en grandes pompes en 2007, sous l’ère Abdoulaye Wade, le projet des Taxi Sisters ( cette démarche consistant à faire des femmes des conductrices de taxi urbain) ne compte plus beaucoup d’adeptes. Plus précisément, de dix (10) au départ, il ne reste aujourd’hui que la moitié.
Dans un reportage réalisé à leur propos par le Jt de la télévision nationale, Rts1, ce dimanche, une des femmes encore en activité rapporte que dans le groupe, « une a émigré en Italie, deux autres sont devenues chauffeurs à l’Usaid et à la Croix Rouge ». La même dame révèle faire « un chiffre d’affaires mensuel d’environ 500.000 Cfa » et « rembourser 15.000 Cfa par jour ».
Le reportage montre quelque quatre (4) à cinq (5) de ces individus au garage, attestant de l’échec, ou à tout le moins des difficultés, du projet Taxi Sisters. Ce que confirme son responsable à Ccbm, holding partenaire avec l’Etat via le ministère de la Femme, qui révèle que « la plupart des femmes n’ont pas remboursé ». Pour beaucoup d’autres personnes interrogées par la Rts1, notamment des chauffeurs de taxi, « ce projet ne pouvait aller loin parce que le métier est plus fait pour les hommes » (sic !).
6 Commentaires
Diaw
En Septembre, 2013 (13:59 PM)Xalaasssssssss
En Septembre, 2013 (13:59 PM)Ccbmvoleurs
En Septembre, 2013 (17:32 PM)Client
En Septembre, 2013 (19:30 PM)Kani
En Septembre, 2013 (22:25 PM)Jean D
En Septembre, 2013 (08:15 AM)Je suis allé dans plusieurs pays, je n'ai pas vu de femme chauffeur de taxi.
Le métier est difficile et dans certains pays, il y'a l'insécurité et des agressions de chauffeurs.
D'un autre côté, les taxis sont en général de marque Toy.ta (pas de pub).
Ce sont des voitures qui roulent beaucoup. Elles doivent être robustes. Ces voitures de marque CHERY QQ sont trop petites et ne sont pas solides.
Je n'ai jamais cru que ce projet réussirait.
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