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Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a permis à près de 700 femmes de la région de Matam (nord) d'adopter la méthode contraceptive de leur choix, depuis le démarrage de la campagne nationale de Planification familiale en octobre dernier.Depuis jeudi, quelque 148 femmes ont bénéficié de services en Planification familiale lors d'une caravane de mobilisation sociale dédiée à la PF et en Santé de la reproduction des jeunes et des adolescents (SRAJ) dans la région de Matam.
Cette caravane est initiée par le FNUAP, en collaboration avec Marie Stopes International (MSI). Selon l'expert régional du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) Aboubacry Ndiaye, cette caravane est la continuité des actions menées dans le cadre de la campagne nationale de Planification familiale que le système onusien a entamé depuis le mois d’octobre et qui a permis le recrutement de 545 femmes en planning familiale. "Cela nous fait un recrutement de près de 700 femmes qu'il faut dès à présent suivre pour ne pas tomber l'année prochaine sur la situation de départ", a indiqué M. Ndiaye lors d’une réunion d’évaluation, à la fin d'une journée de sensibilisation dédiée aux adolescents et aux jeunes sur la Santé de la reproduction.
"Le défi se trouve maintenant au niveau de ce suivi, parce que ces 700 femmes recrutées, on doit les suivre. C'est véritablement un défi qui interpelle la région médicale, mais également le FNUAP et tous les partenaires qui interviennent dans le domaine de la Santé de la reproduction", a-t-il dit. Selon lui, d'ici trois mois, si une mission de suivi devait se faire, le focus devra être mis sur ces femmes recrutées pour voir ce qu'elles sont devenues. "C'est dire que ce sont là des charges qui viennent s'ajouter à toutes celles qui pesaient déjà sur la région médicale, a souligné l'expert régional du FNUAP. "Ce sont des charges supplémentaires qui s’'joutent à l'existant et qui interpellent tout le monde", a-t-il dit.
"C'est pourquoi nous allons prendre toutes les dispositions pour l'accompagnement nécessaire", a encore ajouté Ndiaye, précisant que cette accompagnement sera aussi valable pour les jeunes de la région qui manquent d'un cadre d'expression pour leurs besoins spécifiques. "Pour cela, je pense que le Centre conseil ado (CCA), le district sanitaire, la région médicale et les partenaires veilleront à ce que ce cadre soit créé pour sauver une grosse partie de ces jeunes exposés à une sexualité précoce et tous les risques qui peuvent en découler", a-t-il dit.
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