
BIGNONA – A Boutéghol, localité située dans le département de Bignona, les populations demandent la finition des travaux de leur Case de santé. La maternité qui n’existe dans ce village que de nom. Malgré cela, elle constitue le seul lieu de santé. Ce qui fait que les populations souffrent énormément. Car elle manque de tout. Des moyens logistiques, aux lits, en passant par les matelas, jusqu’aux médicaments, tout
fait défaut à Boutéghol. La matrone de cette Case de santé se demande encore comment faire pour s’en sortir. Narrant le calvaire qu’elle vit avec les malades, elle déclare : «Nous rencontrons d’énormes difficultés. Parce qu’il n’y a rien dans notre Case de santé, elle n’est pas équipée. Il n’y a pas de lits, pas de matelas, encore moins de médicaments. Surtout les médicaments, ils nous font extrêmement défaut alors qu’on en a grand besoin. En cas d’urgence, je suis obligé de faire appel aux services du poste de santé de Tendouck pour l’évacuation du malade. Mais parfois, je marche à pied sur plus de 2 km avec les femmes enceintes en travail jusqu’à Tendouck pour les accouchements». «En 2009, j’avais des accouchements terribles avec des malformations de certains bébés. Mais j’ai fait avec mes propres moyens pour aider les femmes», raconte Mme Marie Paul Lambal, matrone de la case de santé Boutéghol qui souligne que malgré tout le calvaire qu’elle endure avec ses patientes dans sa Case de santé qui n’existe que nom, elle entend continuer de se battre pour aider ses soeurs de cette partie de Bignona. Ce, même si elle n’a même pas un salaire pour son travail. «Moi, je suis dans le bénévolat. On ne me paye rien. Maintenant, s’il y a une malade, elle paye 1600 francs répartis comme suit : je prends les 1000 francs et les 600 francs vont vers la population. Et puis, parfois, je reste un mois sans avoir des accouchements. L’autre difficulté, c’est que notre Case de santé est trop petite pour accueillir un certain nombre de malades. Parce que nous disposons de quatre lits qui sont, disons-le, dans un état lamentable. Ce sont des lits qui ne le sont que de nom», souligne Mme Lambal.
Ainsi, les nouvelles autorités qui disent placer la question de la santé au centre de leurs préoccupations sont interpellées pour atténuer la souffrance des femmes et des populations de Boutéghol. «On est en train de construire dans le village une maternité et une Case de santé plus moderne. Mais jusque-là, les travaux ne sont pas achevés, alors que cela fait des années qu’ils ont été entamés. On aimera bien que les
nouvelles autorités fassent un effort pour achever les travaux et équiper ces édifices», poursuit Mme Marie Paul Lambal. La matrone de Boutéghol ne manque pas d’exposer cette autre préoccupation des populations de la localité qui est l’accès à l’électricité. «Nous ne disposons pas d’électricité. Et le village en a besoin. Moi, j’ai des accouchements toujours la nuit et j’utilise ma lampe tempête pour faire le travail. C’est la raison pour laquelle, je lance un appel pressant au gouvernement de nous venir en aide. Car, on est très fatigué à Boutéghol», a lancé avec regret Mme Lambal.
fait défaut à Boutéghol. La matrone de cette Case de santé se demande encore comment faire pour s’en sortir. Narrant le calvaire qu’elle vit avec les malades, elle déclare : «Nous rencontrons d’énormes difficultés. Parce qu’il n’y a rien dans notre Case de santé, elle n’est pas équipée. Il n’y a pas de lits, pas de matelas, encore moins de médicaments. Surtout les médicaments, ils nous font extrêmement défaut alors qu’on en a grand besoin. En cas d’urgence, je suis obligé de faire appel aux services du poste de santé de Tendouck pour l’évacuation du malade. Mais parfois, je marche à pied sur plus de 2 km avec les femmes enceintes en travail jusqu’à Tendouck pour les accouchements». «En 2009, j’avais des accouchements terribles avec des malformations de certains bébés. Mais j’ai fait avec mes propres moyens pour aider les femmes», raconte Mme Marie Paul Lambal, matrone de la case de santé Boutéghol qui souligne que malgré tout le calvaire qu’elle endure avec ses patientes dans sa Case de santé qui n’existe que nom, elle entend continuer de se battre pour aider ses soeurs de cette partie de Bignona. Ce, même si elle n’a même pas un salaire pour son travail. «Moi, je suis dans le bénévolat. On ne me paye rien. Maintenant, s’il y a une malade, elle paye 1600 francs répartis comme suit : je prends les 1000 francs et les 600 francs vont vers la population. Et puis, parfois, je reste un mois sans avoir des accouchements. L’autre difficulté, c’est que notre Case de santé est trop petite pour accueillir un certain nombre de malades. Parce que nous disposons de quatre lits qui sont, disons-le, dans un état lamentable. Ce sont des lits qui ne le sont que de nom», souligne Mme Lambal.
Ainsi, les nouvelles autorités qui disent placer la question de la santé au centre de leurs préoccupations sont interpellées pour atténuer la souffrance des femmes et des populations de Boutéghol. «On est en train de construire dans le village une maternité et une Case de santé plus moderne. Mais jusque-là, les travaux ne sont pas achevés, alors que cela fait des années qu’ils ont été entamés. On aimera bien que les
nouvelles autorités fassent un effort pour achever les travaux et équiper ces édifices», poursuit Mme Marie Paul Lambal. La matrone de Boutéghol ne manque pas d’exposer cette autre préoccupation des populations de la localité qui est l’accès à l’électricité. «Nous ne disposons pas d’électricité. Et le village en a besoin. Moi, j’ai des accouchements toujours la nuit et j’utilise ma lampe tempête pour faire le travail. C’est la raison pour laquelle, je lance un appel pressant au gouvernement de nous venir en aide. Car, on est très fatigué à Boutéghol», a lancé avec regret Mme Lambal.
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