Omicron, un tournant dans la crise du Covid-19? Il est trop tôt pour le certifier, mais c’est ce qu’affirment nombre de chercheurs, après plusieurs de jours de spéculations hasardeuses sur les risques réels de ce nouveau variant au profil certes inquiétant.
“J’espère que nous pourrons aborder (...) Omicron avec empirisme, prudence et humilité, au lieu des pures spéculations de ces derniers jours”, a prévenu sur Twitter l’infectiologue canadien Isaac Bogoch, lors d’un week-end marqué par un déferlement de suppositions autour de ce variant récemment détecté en Afrique du Sud.
La liste des pays où Omicron est détecté ne cesse de s’allonger, notamment en Europe, après des premiers cas repérés en Afrique australe courant novembre, poussant de nombreux États à suspendre les voyages vers cette région et instaurer des restrictions préventives.
Entre spéculations et certitudes, Le HuffPost fait le point sur les informations connues à ce jour du variant Omicron.
Ce qu’on sait sur le variant Omicron
Pour l’heure, certains éléments de cette nouvelle version du Covid-19 ont d’ores et déjà été établis par les chercheurs.
Autrement dit, en pleine vague épidémique en Europe, y compris en France, il faut poursuivre une vaccination la plus large possible, en tout cas chez les adultes, et continuer à respecter les gestes barrières comme le port du masque.
Ce qu’on ignore sur le variant Omicron
Mais l’OMS souligne aussi combien on ignore encore tout sur la contagiosité et la gravité réelles de ce variant, après plusieurs jours d’informations contradictoires, parfois rassurantes et parfois alarmistes.
En effet, l’Afrique du Sud est très peu vaccinée, moins d’un quart de la population, ce qui rend ses habitants plus vulnérables à l’infection. Surtout, le variant Delta, actuellement très dominant en Europe, y est peu présent, ce qui laisse donc planer un doute intégral sur la capacité d’Omicron à s’imposer.
“Les circonstances d’émergence et de circulation du variant Omicron en Afrique du Sud ne sont pas les mêmes” qu’en Europe, a noté l’épidémiologiste français Arnaud Fontanet. “Il est très difficile de comparer la dynamique qu’il pourrait y avoir entre différents pays.”
“J’espère que nous pourrons aborder (...) Omicron avec empirisme, prudence et humilité, au lieu des pures spéculations de ces derniers jours”, a prévenu sur Twitter l’infectiologue canadien Isaac Bogoch, lors d’un week-end marqué par un déferlement de suppositions autour de ce variant récemment détecté en Afrique du Sud.
La liste des pays où Omicron est détecté ne cesse de s’allonger, notamment en Europe, après des premiers cas repérés en Afrique australe courant novembre, poussant de nombreux États à suspendre les voyages vers cette région et instaurer des restrictions préventives.
Entre spéculations et certitudes, Le HuffPost fait le point sur les informations connues à ce jour du variant Omicron.
Ce qu’on sait sur le variant Omicron
Pour l’heure, certains éléments de cette nouvelle version du Covid-19 ont d’ores et déjà été établis par les chercheurs.
Ce variant présente un nombre exceptionnellement important de mutations.
Celles-ci se concentrent sur une partie, la protéine “spike”, qui est la clé d’entrée du virus dans l’organisme. Ces caractéristiques génétiques font craindre, sur le plan théorique, que ce variant soit plus contagieux et résiste mieux aux vaccins que ses prédécesseurs.
Pour ces raisons, le variant Omicron présente “un risque très élevé” au niveau mondial, comme l’a jugé lundi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Après l’Afrique australe, la présence du variant Omicron s’est aussi confirmée en Europe. Plusieurs pays, comme Israël, ont d’ores et déjà fermé leurs frontières.
À ce jour, “aucun décès associé au variant Omicron n’a été rapporté”, a aussi souligné l’OMS dans un document technique publié ce 29 novembre.
Pour le moment, les chercheurs insistent sur un point: la stratégie de lutte contre les variants actuels ne change pas et reste a priori la bonne, même avec l’apparition d’Omicron.
Autrement dit, en pleine vague épidémique en Europe, y compris en France, il faut poursuivre une vaccination la plus large possible, en tout cas chez les adultes, et continuer à respecter les gestes barrières comme le port du masque.
Ce qu’on ignore sur le variant Omicron
Mais l’OMS souligne aussi combien on ignore encore tout sur la contagiosité et la gravité réelles de ce variant, après plusieurs jours d’informations contradictoires, parfois rassurantes et parfois alarmistes.
Concernant les symptômes, il était rapporté à l’AFP ce dimanche par une médecin sud-africaine qu’ils seraient “légers”, laissant certains commentateurs faire l’hypothèse d’un variant plus contagieux, mais moins dangereux. Lors d’une conférence de presse du conseil scientifique, l’infectiologue français Yazdan Yazdanpanah expliquait cependant que “pour ce qui est de la gravité, on a pour l’instant très peu d’éléments”.
À propos de sa contagiosité, des éléments suscitent l’inquiétude. En premier lieu: l’explosion du nombre de cas en Afrique du Sud, sur le point de passer les 10.000 cas par jour (contre 1600 avant il y a une dizaine de jours), selon l’épidémiologiste sud-africain Salim Abdool Karim lundi.
Quant à la résistance au vaccin, il faudra attendre deux ou trois semaines pour avoir de premiers éléments quant à la capacité de l’organisme humain à générer des anticorps face à ce variant. Et plusieurs mois pour se faire une idée de l’efficacité réelle des vaccins contre la contamination par Omicron.
En effet, l’Afrique du Sud est très peu vaccinée, moins d’un quart de la population, ce qui rend ses habitants plus vulnérables à l’infection. Surtout, le variant Delta, actuellement très dominant en Europe, y est peu présent, ce qui laisse donc planer un doute intégral sur la capacité d’Omicron à s’imposer.
“Les circonstances d’émergence et de circulation du variant Omicron en Afrique du Sud ne sont pas les mêmes” qu’en Europe, a noté l’épidémiologiste français Arnaud Fontanet. “Il est très difficile de comparer la dynamique qu’il pourrait y avoir entre différents pays.”
18 Commentaires
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Reply_author
En Décembre, 2021 (16:07 PM)Thièyy fou gnou djeum ? Na kou nèkk balou akh sa morom. Lii mome fi mou gnou djeumé Yallah rèkk mo ko kham.
Makhaala on fait trop de conneries. Yallah beugoul thiakhane et nous Senegalais , nous aimons le thiakhane : sabar wone ma mbarka ndiaye, eumbeul miss Senegal, door marteau, yobou auberge djabarou djambour, détourner caisse, loukhouss khaliss, etc, etc...
Omi
En Décembre, 2021 (12:28 PM)Ahuri
En Décembre, 2021 (16:10 PM)Reply_author
En Décembre, 2021 (18:02 PM)Wil
En Novembre, 2021 (16:39 PM)Symptômes légers ou très légers chez les malades.
Les réactions doivent être mesurées.
Israël a fermé ses frontières aux étrangers et Royal Air Maroc ne va plus dans certaines villes en Afrique. Ces deux pays doivent revenir sur leurs décisions.
Plg
En Novembre, 2021 (18:14 PM)Reply_author
En Décembre, 2021 (18:09 PM)Iceberg
En Décembre, 2021 (12:37 PM)Reply_author
En Décembre, 2021 (17:52 PM)Dans ces mensonges.
On l'a écarte tout au début ?
Plus la peine de l'inviter encore moins de l'invoquer
Sene
En Décembre, 2021 (12:55 PM)Absb
En Décembre, 2021 (15:01 PM)Commentaire
En Décembre, 2021 (16:11 PM)Oh Macron
En Décembre, 2021 (16:23 PM)Oh Macron
En Décembre, 2021 (16:23 PM)Défenseur
En Décembre, 2021 (17:57 PM)Défenseur
En Décembre, 2021 (17:57 PM)je me demande si c'est vraiment eux les complotistes
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