
Ainsi, la section syndicale dit ne pas cautionner ces déplacements lourds de conséquences professionnelles, économiques et sociales. « Cette décision compromet gravement l’atteinte des objectifs de la Direction du Contrôle Médical (DCM) qui joue un grand rôle dans la soutenabilité des dépenses de soins et I’amélioration de I’ accès des populations à des soins de qualité dans le cadre du programme de la CMU. Ceci d’autant qu’aucune autre motivation objective n’a été identifiée que celle de disperser les membres de la Section afin de casser la dynamique syndicale », mentionne-t-on dans le document. Lequel relève que ces médecins, cadres supérieurs, sont affectés depuis un an à la DCM. Pis, ils sont utilisés dans toutes les productions intellectuelles de I’ Agence mais sans statut ni poste clairement défini. « Cette situation dégradante persiste malgré plusieurs promesses de régularisation », dénonce la section syndicale qui exige d’aligner dans les meilleurs délais, tous les médecins au minimum au rang de chef de service avec le traitement y afférent.
En outre, la section exige le paiement intégral du rappel de cette indemnité dans les meilleurs délais. La Section attire, dans le même sillage, l’attention de l’ opinion publique, du ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale et celle du Président de la République sur les perturbations susceptibles de survenir au sein de I’ Agence « dont la Direction générale serait la seule et l’unique responsable ».
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