La vie sexuelle des New-Yorkais ne doit pas s’arrêter pendant la pandémie de Covid-19, estime le département de santé de la ville. Ce dernier publie un guide afin d'aider les habitants à faire l’amour en limitant les risques de contamination. Le document recommande, entre autres, le port du masque, le choix de lieux aérés et la limitation des baisers et autres rapprochements entre les visages.
Dans son guide des «?Pratiques sexuelles sans danger?» au temps du Covid-19, le département de la santé de la ville de New York (États-Unis) recommande, entre autres, le port du masque pendant l’acte sexuel.
Les autorités sanitaires s’appuient sur la certitude que le coronavirus se transmet par la salive et les gouttelettes projetées en respirant. Mais ils n’ont que peu d’autres informations. Les risques de transmission du virus dans le cadre d’une relation sexuelle ne sont pas prouvés et ont été peu étudiés, note en effet CNN, ce mercredi 10 juin.
Un guide des bonnes pratiques
Le document est donc régulièrement mis à jour en fonction des découvertes scientifiques sur le virus. Il assure notamment que les habitants de la ville «?peuvent et doivent?» faire l’amour.
Une étude sortie le 8 mai montre que l’abstinence sexuelle peut se révéler «?dangereuse?» et avoir «?un impact psychologique insidieux à un moment où la population est particulièrement vulnérable aux difficultés mentales?».
Pour le département de santé new-yorkais, le meilleur moyen de se prémunir de la maladie consiste à rester chez soi et à limiter les contacts avec des personnes extérieures. Cette position n’empêche pas l’organisme de dispenser des conseils en matière de sexualité. Le guide explique que le partenaire le plus sûr est «?soi-même?», juste devant «?une personne avec laquelle vous vivez?».
Les autorités suggèrent de «?la créativité?»
Lors d’un rapport, il est ainsi recommandé de «?se munir de gel hydroalcoolique?», «?privilégier les grands espaces ouverts et bien ventilés?» et d'«?éviter de s’embrasser [ou de] se toucher les yeux, le nez ou la bouche sans s’être lavé les mains?».
Pour «?mettre un peu de piment?», les autorités sanitaires suggèrent «?de la créativité dans les positions?» et des pratiques «?permettant un contact sexuel sans trop rapprocher les visages?».
Le sexe virtuel est par ailleurs présenté comme une solution sûre. Les personnes de plus de 65 ans sont invitées à être particulièrement précautionneuses et les New-Yorkais sexuellement actifs doivent être attentifs à l’apparition d’éventuels signes de la maladie et se faire tester régulièrement.
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