La Kaaba à La Mecque, la place Tiananmen à Pékin ou le sanctuaire Fatima Ma’sumeh à Qom n'accueillent actuellement presque plus aucun touriste.
CORONAVIRUS - Des esplanades vides, une gare fantomatique et des lieux saints désertés: une série d’images satellites saisissantes révèle l’impact de l’épidémie de coronavirus sur certains des sites les plus fréquentés du monde.
Ces photos aériennes, publiées par la société américaine d’imagerie spatiale Maxar, montrent des villes normalement bondées, de La Mecque à Pékin, aujourd’hui clairsemées.
Une des images (ci-dessous) montre une poignée de fidèles tournant autour de la Kaaba, le lieu le plus sacré de l’Islam, à La Mecque, un site habituellement noir de monde.
Les autorités saoudiennes ont suspendu temporairement le pèlerinage de la Omra -le petit pèlerinage-, une mesure inédite pour lutter contre le nouveau coronavirus, qui a déjà tué 3000 personnes dans le monde.
14 février 2020 (en haut) / 3 mars 2020 (en bas)
En Iran, une image (ci-dessous) au-dessus du sanctuaire Fatima Ma’sumeh à Qom montre l’un des endroits les plus sacrés du pays sans visiteur alors que ses célèbres dômes dorés scintillent au soleil. Les cours intérieurs et les rues adjacentes sont également désertes.
25 septembre 2019 (en haut) / 1er mars 2020 (en bas)
Des photos au-dessus de Wuhan, en Chine -l’épicentre de l’épidémie mondiale- montrent des dizaines de trains stationnés à la gare déserte de Dongdamen (photo ci-dessous).
Dans la ville sous quarantaine et pratiquement coupée du monde depuis le 23 janvier, la gare généralement animée a été transformée en dépôt de fortune.
17 octobre 2019 (en haut) / 25 février 2020 (en bas)
Des grandes artères de la ville, comme l’avenue Wuhan (photo ci-dessous), ont été désertées.
17 octobre 2019 (en haut) / 25 février 2020 (en bas)
Autre site emblématique associé à l’épidémie de coronavirus en Chine: l’hôpital Huoshenshan de Wuhan (photo ci-dessous), qui, avec un autre hôpital (Leishenshan), avaient été construits en une dizaine de jours fin janvier pour répondre au début de crise sanitaire dans la région.
28 avril 2017 (en haut) / 22 février 2020 (en bas)
À Pékin, la place Tiananmen porte bien son nom de “porte de la paix céleste”, avec seulement quelques dizaines de voitures en circulation et aucun piéton à l’horizon (photo ci-dessous).
21 février 2019 (en haut) / 11 février 2020 (en bas)
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