Ouvert le 27 mars 2020, le Cte de l'hôpital Dalal Jamm a enregistré 3 000 patients. Parmi les patients, 2 600 sont sortis, alors que 240 sont décédés.
Avec un taux de mortalité de 7,8 %, lors de la première vague, 64 décès ont été enregistrés. Puis 80 autres décès, lors de la deuxième vague.
Selon le professeur Louise Fortez, responsable du Cte de Dalal Jamm, dans la parution du journal «Le Quotidien» d'aujourd'hui, au cours de ces trois derniers mois, plus de 50 décès ont été enregistrés au niveau du Cte.
«Au début, ces décès concernaient uniquement des patients âgés, certains qui étaient diabétiques ou avaient l’hyper-tension artérielle. Mais au cours de cette vague parmi ces décès, nous avons des sujets jeunes. Mais également des femmes enceintes qui sont arrivées dans des tableaux sévères.
«Et par rapport à la prise en charge, tout se passe bien. Il y a plusieurs spécialités, plusieurs personnes notamment les médecins, nous avons les infirmiers, les hygiénistes, les agents du Service national d’hygiène, les assistants sociaux. Il y a les gynécologues qui ont eu à réaliser huit césariennes de femmes qui sont arrivées dans un tableau grave. Et nous avons eu à déplorer le décès de deux femmes enceintes, après la césarienne», confie le Pr. Fortez.
Elle poursuit : «Nous sommes dans cette prise en charge depuis le mois de mars. Nous sommes rodés aujourd’hui, dans cette prise en charge. Mais il faut dire qu’à l’heure actuelle, la fatigue commence à se faire sentir. On ne sait pas quand cette 3e vague va diminuer au niveau national. Et je profite de cette occasion pour lancer un appel à tous les Sénégalais pour leur dire que la Covid-19 est une réalité dans notre pays. Il faut respecter les mesures préventives et les mesures barrières. C’est vrai que nous les connaissons, mais il reste à les appliquer. Eviter les rassemblements et lorsque vous vous sentez malade, il ne faut pas prendre seulement des médicaments et rester chez vous. Il faut vite vous rendre à l’hôpital pour voir ce qu’il en est. Si vous avez chopé cette maladie, vous serez vite pris en charge. Pour les signes, si vous avez mal à la gorge ou une grippe, il y a des tests de diagnostic dans les structures. En 15 minutes, on peut vous dire si vous êtes malade ou pas. Parce que souvent, quand nous avons eu à faire l’audit des décès de la deuxième vague et même de la troisième vague, ce sont des patients qui décèdent dans les prochaines 24 heures ou 48 heures, parce que tout simplement, ils sont arrivés dans un tableau très sévère».
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En Août, 2021 (19:46 PM)Participer à la Discussion