"Diabète et famille", c'est le thème choisi cette année par la Fédération internationale pour célébrer la journée mondiale du diabète prévue le 14 novembre.
"Au Sénégal nous avons très tôt compris que le diabète est une affaire de famille, une affaire nationale, a déclaré d'emblée, le diabétologue Saïdou Nourou Diop, ce lundi, à l'occasion d'une conférence sur le diabète, tenue au centre Marc Sankalé de l'hôpital Abass Ndao. Il fallait une mobilisation sociale et c'est seulement cette année que la Fédération a pris les devants. Alors que nous depuis très longtemps nous, nous sommes dit que si la famille n'est pas impliquée, le travail reste compliqué. C'est ce qui explique le fait que l'insuline est quasiment gratuite depuis 2004."
Le diabétologue a signalé que le diabète de type 1 et celui du type 2 sont les deux formes les plus importantes. Pour le second cas, a-t-il souligné, il touche essentiellement les adultes et est lié souvent à un problème héréditaire et un problème de mode de vie.
"Le diabète de type 1 est causé par des facteurs qui ne sont pas encore tout à fait maitrisés, admet Pr Diop. Il y a une destruction des cellules qui produisent l'insuline. Les cellules qui la produisent sont détruites à au moins 70%. Ce qui fait que les jeunes deviennent diabétiques. Parce que rien dans les études ne permet de dire que le mode de vie intervient sur ce type."
Le diabétologue demande aux parents de faire encore beaucoup plus attention à leurs enfants : "Quand vous voyez votre enfant maigrir, qui se lève trop souvent pour aller faire pipi, attention il faut demander une consultation. C'est un des facteurs qui fait qu'on a l'impression d'avoir plus de diabétiques de type 1 parce qu'ils sont dépistés plus tôt."
Pr Diop a souligné qu'on ne sait pas ce qui amène le corps à se retourner contre ses propres cellules. Par contre, a-t-il relevé, il y a des études faites dans les pays scandinaves qui montrent que lorsqu'on nourriit les jeunes enfants de moins de trois mois avec du lait de vache, cela peut être un facteur de destruction des cellules du pancréas.
"Le Sénégal va de plus en plus vers l'allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois. Donc si on met les deux, côte à côte, peut-être, il y a quelque chose à faire pour éviter que ces enfants détruisent leurs cellules, pronostique le diabétologue. C'est vrai que ce n'est pas certifié mais ces études dans les années 80-90 ont montré que ces nourrissons développaient plus de diabète de type 1. Donc il faut continuer à favoriser l'allaitement maternel exclusif."
6 Commentaires
Anonyme6
En Novembre, 2018 (21:26 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (22:13 PM)courage.
Laye Khamkham
En Novembre, 2018 (22:36 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (22:41 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (01:05 AM)La prévention coute moins chère aussi aux individus qu’à l’état du Sénégal.
On doit parler des modes de vie culturels, très fréquents chez les sénégalais et qui peuvent causer le diabète. Par exemple : boire 3 tasses de thé sucre…2 à 3 fois par jours, boire du café Touba sucré…jus….riz….avec une vie sédentaire ou ayant des parents diabétiques (hérédité…)
EDUQUEZ LA POPULATION SUR LA PREVENTION
Anonyme
En Novembre, 2018 (05:40 AM)En outre,Dieu nous dit qu'il faut allaiter le bébé pendant deux ans.
Nul ne peut savoir le nombre de dangers que celà lui éviterait.
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