
Les membres de la Convergence Sutsas/Sas tiendront le gouvernement pour responsable d’éventuels mouvements d’humeur dans le secteur de la santé «devant (son) refus d’ouvrir des négociations avec» leur structure. C’est à cet effet que Mballo Dia Thiam et Compagnie ont publié un communiqué dans lequel ils énumèrent un certain nombre de revendications portées à l’attention de l’Etat.
Sa plateforme revendicative restée sans réponse depuis mars, la Convergence Sutsas/Sas accuse le gouvernement de refuser d’ouvrir des négociations. D’ores et déjà, les syndicalistes dégagent leur responsabilité sur une éventuelle détérioration du climat social. Dans un communiqué daté du 11 juillet, cette unité d’action syndicale intervenant dans le secteur de la santé «rend le gouvernement responsable d’éventuelles perturbations devant leur refus d’ouvrir des négociations avec la Convergence nationale Sutsas/Sas». En marge de l’atelier de validation de la feuille de route pour la collecte des informations sanitaires, le Secrétariat permanent exécutif de cette structure a analysé la situation socio-sanitaire.
Dans le document, il relève le défaut de provisions budgétaires pour les bourses d’études de 2013, l’absence d’organisation du concours professionnel des assistants infirmiers d’Etat, la faiblesse et la lenteur du recrutement du personnel de la Santé de l’Action sociale ainsi que le détournement du quota alloué aux agents de l’ex-Pdis, le tâtonnement dans la gestion des conflits, la lenteur de la signature des actes portant intégration des agents sanitaires dans le corps des Assistants infirmiers par le ministre de la Fonction publique et le manque de volonté manifeste dans l’organisation du concours professionnel au profit des assistants infirmiers.
La convergence appelle donc ses membres à se mobiliser pour maintenir les acquis et exige l’actualisation du décret de 1976 organisant la répartition des heures supplémentaires. Elle engage les instances nationales à la prise en charge résolue de toutes les questions soulevées et attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la situation actuelle du secteur entretenue par le gouvernement.
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