Dans le cadre de la lutte contre le cancer, le ministre de la Santé et de l’action sociale a lancé ce vendredi « Octobre Rose » à l’hôpital Dalal Jam. Interpellé en marge de cette rencontre sur le plaidoyer portant gratuité de la pose diagnostic, Abdoulaye Diouf Sarr a signifié qu’il fallait d’abord, voir si la gratuité de la chimiothérapie introduite en 2018 est de mise. « Il est noté que cela fonctionne très bien. Il faut dire que la gestion est bonne et que les patients sont soulagés de ce point de vue. Il faut noter que le Sénégal est tout à fait engagé de manière volontariste à mettre en place tout ce qu’il faut pour que les malades du cancer soient bien pris en charge », dit-il.
Sur les questions de la pose du diagnostic avec la gratuité demandée par les malades et les associations qui évoluent dans le domaine, il faudrait une évaluation au préalable. « Il s’agit au-delà du cancer du sein, d’un engagement du ministre de la Santé et de l’action sociale contre toutes les formes de cancer. L’hôpital de Dalal jam est une structure de référence en termes de prise en charge du cancer non seulement dans le traitement mais, au-delà même, la formation. Le gouvernement va dans ce sillage renforcer les investissements sur le plan de l’équipement mais aussi pour ce qui des programmes pour la lutte contre cette pathologie », renchérit le ministre.
La gratuite de la chimiothérapie chez la femme a été introduite en 208 et marche bien. Selon le ministre, le Sénégal a fait un travail remarquable. Dans toutes les régions du pays, il y a une mammographie qui permet de gérer toute la question du dépistage. Il y a au moins 30 centres qui sont équipés pour la gestion du traitement des lésions précancéreuses. A l’en croire, en quelques années, le pays est doté de quatre appareils de radiothérapie. Il s’agit d’une perspective d’investissement sur la prise en charge qu’il faut saluer. Il est aussi introduit dans le programme national de vaccination le HPV qui permet une très bonne stratégie pour tout ce qui est cancer du col de l’utérus. S’agissant de la prévention, il doit d’abord avoir un engagement national pour une prise en charge précoce mais également le dépistage. « La question du cancer intéresse tout le monde, il faut que les familles se mobilisent », conclut Abdoulaye Diouf Sarr.
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