
Le Sida n’est pas encore vaincu, malgré un taux faible de prévalence de 0,7 pour cent au Sénégal, a déclaré le président du conseil d’administration de l’Alliance nationale de lutte contre le Sida (ANCS), Paul Sagna, qui signale que le taux de prévalence est à "hauts risques" chez certaines catégories sociales.
"Le Sida n’est pas encore vaincu, malgré un taux faible de prévalence de 0,7 pour cent au Sénégal", a-t-il affirmé.
"Chez les personnes entretenant des relations sexuelles avec d’autres personnes de même sexe, le taux de prévalence est de 21,5 pour cent, de 18 pour cent chez les professionnels du sexe et neuf pour cent chez les drogués", a précisé M. Sagna lors d'une réunion sur les préparatifs du prochain conseil d’administration de l’ANCS.
Il a notamment préconisé "un redoublement de la vigilance" dans la lutte contre le Sida.
Aussi appelle-t-il les acteurs de la lutte contre le Sida à "inventer de nouvelles formes de méthode, pour mener la sensibilisation, malgré la rareté des ressources au plan international".
"La première ressource, c'est l'homme. Nous devons faire preuve d’inventivité pour mener la sensibilisation partout où nous nous trouvons", a souligné Paul Sagna, annonçant sa décision de céder son fauteuil après 10 ans à la tête du conseil d'administration de l'ANCS.
Il se dit "préoccupé par cette situation de rareté des finances" pour la lutte contre le Sida, mais garde l'espoir en entendant le président américain, Barack Obama, déclarer qu'"il n’abandonnera jamais le continent africain, qui est confronté à cette pandémie".
A Saint-Louis, les principales doléances soulevées sont liées à l’absence d’activités de sensibilisation sur la maladie, dans certaines localités. C'est la cause de la baisse des ressources financières, selon M. Sagna.
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