Les fumeurs pensent parfois se protéger en les consommant. Ils ne font que s'intoxiquer et se diriger un peu plus vers la funeste conclusion, celle d'un cancer. Les cigarettes light sont au nouveau au cœur des critiques après la publication d'une nouvelle étude confirmant les craintes: ce type de produits ne permet pas de se prémunir de la maladie. C'est même probablement l'inverse qui risque de se dérouler dans votre organisme.
L'étude en question est parue dans la revue du National Cancer Institute américan. Elle explique que les cigarettes light contiennent effectivement moins de nicotine. Or, cette dernière, si elle peut avoir des effets cancérogènes, n'est pas le produit qui génère le plus le dérèglement des cellules. La nicotine est d'abord la substance qui provoque la dépendance physique à la cigarette. Mais ce sont surtout les goudrons et les produits de combustion qui déclenchent le cancer du poumon.
Or, les cigarettes light, outre qu'elles peuvent désinhiber le consommateur qui en fumera plus les pensant moins dangereuses (mais subira donc la même dose de produits réellement cancérogènes), aura tendance à inhaler plus profondément les bouffées pour obtenir sa dose de nicotine, cette dernière étant effectivement moins présente. C'est donc la "manière" de fumer qui s'avère dangereuse. De plus, les cigarettes light ont souvent des filtres modifiés qui auraient aussi permis aux particules fines de pénétrer plus profondément dans les bronches.
Un indice, bien que le lien ne soit pas formellement prouvé, tend à démontrer les ravages des cigarettes "light": alors que le nombre de cancer du poumon baisse légèrement chez les hommes, il explose chez les femmes (il a multiplié par sept en 30 ans). Or les femmes sont largement plus consommatrices de cigarettes light que les hommes.
Le "light" dans les cigarettes rappelle, pour un autre produit, toutes les suspicions de cette appellation que l'on trouve déjà dans les sodas. Les boissons "allégées" s'avèrent en effet avoir des résultats à peu près nuls sur la question de l'obésité ou le diabète… quand ce n'est d'ailleurs pas une hausse qui est constatée.
6 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2017 (19:03 PM)car le comportement de certains sur les réseaux sociaux est intolérable.
Anonyme
En Mai, 2017 (19:05 PM)Me B Ndiaye
En Mai, 2017 (19:24 PM)Je conseille vivement à Afrique sas tabac de porter plainte immédiatement pour que ces gens-là apportent les preuves de ce qu'ils avancent..
D'ailleurs dés demain nous allons déposer une plainte à la DIC.
Sutura
En Mai, 2017 (00:14 AM)Comment arrêter, il faut une réelle volonté, une prise de conscience réelle des dangers, des méfaits du tabac chez les consommateurs ou les fumeurs. Il y a une aubaine ou deux occasions nettes à saisir chez tout fumeur pour arrêter. Le carême (un mois de pénitence) est une opportunité à saisir pour arrêter définitivement. Sa durée de 40 jours est un temps idoine ou décisif pour arriver à arrêter de fumer. Mais, il est déconseillé fortement d’arrêter brusquement de fumer. Ce qui équivaut à un sevrage brutal. Ceux qui arrêtent brusquement de fumer s’exposent parfois à des troubles physiologiques sévères tels que les nausées, stress liés à l’abandon, maux de tête ou céphalées etc. Ce cap traversé, ils tiendront juste le ‘temps d’une rose’ avant de retomber dans l’envie subite et plus forte de fumer et très peu de gens échappent ou résistent à cette envie ‘morbide’. Le plus souvent ceux à qui cela arrivent, fument plus que par le passé (‘chassez le naturel et il revient au galop’).
Quelle quantité fumer après la rupture pendant ces périodes ? Limitez vous à cinq (5) tous les jours après la rupture. Disciplinez-vous, résistez à l’envie de fumer. Dites vous tous les jours, je veux réussir et arrêter de fumer. Marchez après la rupture, buvez beaucoup d’eau, absorbez beaucoup de vitamine C (jus d’orange, de citron, pain de singe) ou sucez un bonbon quand l’envie vos tient. Diminuez pendant cette période la consommation d’excitants (thé, café…)
Dans la deuxième décade, limitez vous à trois (3) par jour. Dans la troisième et dernière à une (1) par jour. A la fin des 29 ou 30 jours. Dites vous, je peux arrêter et faites le, par la foi. Observez, évaluez vous pendant les dix (10) derniers jours.
Si vous n’êtes pas un jeuneur, saisissez au moins cette opportunité : Il arrive chez tout fumeur une période de lassitude, de dégoût et où tout le corps est gavé, saturé de tabac et ou l’envie de fumer ne lui suscite que dégoût, répulsion. C’est bien une période à saisir pour arrêter.
Le tabac est vraiment un danger public. Il faut avoir été soi même un fumeur ou avoir côtoyé un invétéré de la fumée de cigarette pour le connaître (j’ai connu quelqu’un qui fumait jusqu’à 7 paquets de cigarettes par jour).
Je crois que la lutte contre le tabac sera gagnée en y associant les cigarettiers. Nous devons y parvenir en cessant toute diabolisation à leur encontre. Dans ces manufactures travaillent des gens honnêtes. Il faut les approcher et leur parler en toute vérité. Cette main tendue ne doit pas arrêter la sensibilisation contre les dangers du tabac.
Anonyme
En Mai, 2017 (11:42 AM)Jacquie Christian Ziguinchor
En Mai, 2017 (22:15 PM)Les bribes d’informations que nous avons ne nous permettent pas d’aller plus loin.
Nous cherchons à savoir, mais personne ne veut parler.
Jacquie Ziguinchor
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