
‘’Il
faut des moyens parce que nous savons que tous les hôpitaux du Sénégal
sont bombés par la dette hospitalière et cette dette a atteint 8
milliards et il y a des projets en vue pour essayer de voir comment
trouver ses financements’’, a-t-elle dit, vendredi.
Mme Seck s'exprimait au cours d’une visite qu’elle a effectuée à
l’Hôpital Aristide Le Dantec, dans les services de l’urologie, la
cancérologie, la cardiologie, la gynécologie et la néphrologie. Elle a
suivre l’évolution des chantiers de la maternité et de l'urologie.
Selon elle, à chaque fois que l’Etat ‘’met de l’argent dans ces
hôpitaux, les fonds vont dans un gouffre et ne sont jamais comblés’’.
‘’Nous ne pouvons pas faire des investissements si nous avons des
dettes’’, a-t-elle précisé.
‘’Les hôpitaux ont tous des problèmes et nous avons la volonté de
trouver des financements nécessaires pour que nous puissions accueillir
de la meilleure manière les malades’’, a-t-elle ajouté.
‘’Il y a des difficultés dans tous les secteurs et celui de la santé
n’est pas épargné’’, selon Mme Seck pour qui, la solution serait de
mettre des moyens et d'aider le personnel.
Revenant sur le mouvement d’humeur du personnel de l’Hôpital régional El
Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack (192 km, Centre) qui exigeait la
réparation de leur appareil de radiologie en panne depuis 40 jours, Awa
Marie Coll Seck a dit qu'elle le comprenait.
‘’Quand vous êtes formés, vous voyez des malades qui vous arrivent et
que vous n’avez pas le matériel qu’il faut pour les prendre en charge,
c’est décevant. Il n’y a rien de pire pour un personnel de santé’’,
a-t-elle avoué.
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