Dakar abrite, depuis samedi et jusqu'aujourd'hui, le premier cours international de dialyse. Cette importante rencontre de trois jours a pour objectif de renforcer les capacités des néphrologues africains pour une meilleure prise en charge de la maladie rénale chronique.
Trois cents infirmiers, médecins et techniciens de maintenance en dialyse, venus d'une vingtaine de pays d'Afrique, participent depuis samedi au premier cours international de dialyse.
Organisée en collaboration avec les Sociétés savantes internationales, cette rencontre de trois jours vise au renforcement des capacités des néphrologues africains. L'objectif est d'arriver à l'amélioration de la prise en charge de la maladie rénale chronique sur le continent. Ce cours, a expliqué Boucar Diouf, président du comité d'organisation, est conforme à la stratégie de la communauté néphrologique sénégalaise qui a fait de la formation un crédo. Les participants venus, entre autres, de l'Egypte, de la Tunisie, du Maroc, de l'Algérie, du Tchad, du Togo et du Gabon vont bénéficier d'une formation sur les dernières innovations et techniques utilisées pour le traitement des insuffisants rénaux.
Selon le Professeur Abdou Niang, néphrologue au Centre hospitalier universitaire Le Dantec, par ailleurs secrétaire général à l'organisation de ce premier cours, l'Afrique subsaharienne ne traite que 4,5% des dialysés dans le monde alors que cette partie rassemble 14% de la population mondiale. Ce chiffre renseigne sur la faiblesse du nombre de malades qui sont traités dans «nos» régions. Une situation qui, à en croire Pr Niang, s'explique par l'insuffisance des moyens mais également des ressources humaines. «Sur les 54 pays que compte le continent, il n’y a pas de néphrologue dans plus de 24 Etats», a-t-il fait comprendre. D'où toute la pertinence de ce genre de rencontre.
Le Sénégal abrite la première école de néphrologie en Afrique francophone
Toutefois, a laissé entendre le Professeur Niang, le Sénégal occupe un «rang extrêmement intéressant en abritant la première école de néphrologie en Afrique francophone». Ainsi, depuis 2005, c'est plus de 120 néphrologues venant 15 pays d'Afrique francophone qui ont été formés. «La société savante internationale a pensé qu'en venant au Sénégal, elle va contribuer à former des néphrologues africains», a-t-il indiqué. Comparé à certains pays d'Afrique, le Sénégal dispose d'un nombre encourageant de néphrologues, une vingtaine au total.
Pour une meilleure prise en charge des malades, le gouvernement a l’ambition de mettre en place plusieurs centres de dialyse d'ici aux deux prochaines années.
La situation de l'hémodialyse au Sénégal fait état de 250 cas pour un million d'habitants. Toutefois, quelque 650.000 patients souffrent de maladies rénales chroniques. Pis, a avancé Pr Niang, la majeure partie ne le sait pas.
«Il y a 1.000 parmi 650.000 patients qui vont arriver au stade terminal chaque année et qui vont avoir besoin d'être dialysés. Si l’on ne fait rien, nous allons faire face chaque année à 1.000 nouveaux cas», a-t-il souligné. Par ailleurs, Abdou Niang a insisté sur la nécessité de lancer un programme de prévention et de formation en vue de prendre en charge cette partie de la population.
Trois cents infirmiers, médecins et techniciens de maintenance en dialyse, venus d'une vingtaine de pays d'Afrique, participent depuis samedi au premier cours international de dialyse.
Organisée en collaboration avec les Sociétés savantes internationales, cette rencontre de trois jours vise au renforcement des capacités des néphrologues africains. L'objectif est d'arriver à l'amélioration de la prise en charge de la maladie rénale chronique sur le continent. Ce cours, a expliqué Boucar Diouf, président du comité d'organisation, est conforme à la stratégie de la communauté néphrologique sénégalaise qui a fait de la formation un crédo. Les participants venus, entre autres, de l'Egypte, de la Tunisie, du Maroc, de l'Algérie, du Tchad, du Togo et du Gabon vont bénéficier d'une formation sur les dernières innovations et techniques utilisées pour le traitement des insuffisants rénaux.
Selon le Professeur Abdou Niang, néphrologue au Centre hospitalier universitaire Le Dantec, par ailleurs secrétaire général à l'organisation de ce premier cours, l'Afrique subsaharienne ne traite que 4,5% des dialysés dans le monde alors que cette partie rassemble 14% de la population mondiale. Ce chiffre renseigne sur la faiblesse du nombre de malades qui sont traités dans «nos» régions. Une situation qui, à en croire Pr Niang, s'explique par l'insuffisance des moyens mais également des ressources humaines. «Sur les 54 pays que compte le continent, il n’y a pas de néphrologue dans plus de 24 Etats», a-t-il fait comprendre. D'où toute la pertinence de ce genre de rencontre.
Le Sénégal abrite la première école de néphrologie en Afrique francophone
Toutefois, a laissé entendre le Professeur Niang, le Sénégal occupe un «rang extrêmement intéressant en abritant la première école de néphrologie en Afrique francophone». Ainsi, depuis 2005, c'est plus de 120 néphrologues venant 15 pays d'Afrique francophone qui ont été formés. «La société savante internationale a pensé qu'en venant au Sénégal, elle va contribuer à former des néphrologues africains», a-t-il indiqué. Comparé à certains pays d'Afrique, le Sénégal dispose d'un nombre encourageant de néphrologues, une vingtaine au total.
Pour une meilleure prise en charge des malades, le gouvernement a l’ambition de mettre en place plusieurs centres de dialyse d'ici aux deux prochaines années.
La situation de l'hémodialyse au Sénégal fait état de 250 cas pour un million d'habitants. Toutefois, quelque 650.000 patients souffrent de maladies rénales chroniques. Pis, a avancé Pr Niang, la majeure partie ne le sait pas.
«Il y a 1.000 parmi 650.000 patients qui vont arriver au stade terminal chaque année et qui vont avoir besoin d'être dialysés. Si l’on ne fait rien, nous allons faire face chaque année à 1.000 nouveaux cas», a-t-il souligné. Par ailleurs, Abdou Niang a insisté sur la nécessité de lancer un programme de prévention et de formation en vue de prendre en charge cette partie de la population.
6 Commentaires
Anonyme Africain
En Décembre, 2015 (21:50 PM)Promo
En Décembre, 2015 (21:56 PM)Super Diamono
En Décembre, 2015 (22:06 PM)Omar pene n1
La musique du super diamono fait allonger l esperance de vie,mon grand pere de 74ans ecoute toute les nuit omar pene
Dieureudieuf super diamono
Si vous etes triste ecouter omar pene vous allez vous remettre
Fait le yest en ecoutant les morceaux comme SOUL AFSUD.... NIANE DANOUYE NIANE
DIALLO DIERRY COUMBA HALISS JEAN D ARK BIMAYE WAYE ROGER MENDY.....KRUMA WAKHONAKO
Anonyme
En Décembre, 2015 (03:01 AM)On connaît mieux l'ampleur du phénomène qui est maintenant connu comme un vrai problème de santé. Faut maintenant agir sur les causes profondes du mal: alimentation, higiene de vie, abus de crt aînés substances, diabète etc.. Informer, informer et informer beaucoup. Bravo les gars
Anonyme
En Décembre, 2015 (07:43 AM)Anonyme Camerounaise
En Juin, 2016 (16:17 PM)Participer à la Discussion