Le ministère de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions, Mansour Sy, a souligné, mercredi, l’importance d’organiser des activités de sensibilisation sur le paludisme, invitant les populations à veiller à ne pas laisser prospérer les nids du moustique responsable de la transmission de la maladie.‘’Si nous nous amusons à faire les statistiques des absences dues au paludisme, nous comprendrions l’importance de la tenue de cette activité. Il est important d’organiser un maximum de sensibilisation autour du paludisme’’, a-t-il dit.
S’exprimant lors d'un atelier de formation et de sensibilisation sur le paludisme, à l'intention de ses agents de la Fonction publique, M. Sy a rappelé qu’une famille en santé est synonyme d’économie de ressource qui servira à couvrir d’autres frais liés à la maison. ‘’Cet atelier est une belle initiative et nous allons être les relais de nos familles et associations, afin d’éviter que la maladie n'affecte les populations’’, a-t-il ajouté. ‘’Nous allons faire en sorte que les centres médicaux au niveau régional soient décentralisés dans les autres régions’’, a assuré le ministre qui a annoncé que celui de Kaolack est déjà prêt, Saint-Louis aura son centre cette année et celui de la région de Matam sera relancé. Pour sa part, le médecin-chef du district de Dakar-Plateau, docteur Mohamed Ly, a rappelé les causes du paludisme qui est une maladie qui tue plus d’un milliard de personnes dans le monde, dont 90% en Afrique. Toutefois, il soutient que ‘’beaucoup de succès on été enregistrés dans la lutte contre le paludisme’’.
‘’De centaines de milliers de cas, il est passé à des milliers de cas’’, a-t-il dit. Selon lui, la prévention avec notamment la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée à tous est un moyen pouvant réduire les cas de maladie. ‘’C’est le moyen le plus efficace et le moins coûteux et c'est pourquoi des distributions de moustiquaires ont été faites dans les 14 régions du pays’’, a-t-il signalé. Dr Ly a rappelé la vision du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), celle de contribuer à "un Sénégal émergent sans paludisme" et à assurer un accès universel aux interventions à toute la population. ‘’Le programme vise également à réduire la morbidité liée à la maladie afin d’atteindre le seuil épidémiologie de pré-élimination’’, a-t-il indiqué.
Revenant sur les statistiques de 2010, Dr Ly a rappelé qu’à cette date, 219 millions de cas de paludisme ont été détectés avec 660.000 décès en Afrique. ‘’Au total 80% des cas surviennent dans 17 pays et à eux seuls le Nigeria et la République démocratique du Congo totalisent plus de 40% des cas’’, a-t-il ajouté. Le médecin a invité les populations à assainir leur cadre de vie car l’insalubrité favorise le développement de l'anophèle. Il a demandé à éradiquer ce moustique par des aspersions d’insecticides et à utiliser des répulsifs pour la peau et les vêtements.
1 Commentaires
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En Mars, 2013 (14:09 PM)DEGAGEZ LES TOUS
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