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L'intersyndicale composée du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l'action sociale (Sutsas), du Syndicat des travailleurs de la santé (Syntras) et du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) ne décolère pas depuis son sit-in du 5 août dernier. Ce lundi, elle a décrété une grève de 72 heures pour maintenir la cadence de la lutte enclenchée il y a déjà un mois.
En effet, les travailleurs de la santé de la section de l'Eps 1 de Sédhiou informaient à l'époque que 50% du personnel de santé étaient atteints de Covid-19 à quoi s'ajoutait une situation sociale et professionnelle explosive du personnel : dysfonctionnement lié à l'absence d'un directeur de l'établissement ; ruptures d'intrants, de salaires et de primes de motivation; absence d'équipement de protection anti Covid-19.
Pour alerter les autorités, ils avaient tenu un sit-in puis déroulé deux plans d'actions sans résultats.
À l'issue du second plan d'action, les conséquences étaient si fâcheuses et faucheuses que la société civile était obligée de sortir dans la rue non pour soutenir les grévistes mais pour défendre la cause des populations et pousser ainsi les acteurs à aller à la table de négociation pour une solution définitive.
Mais jusque-là, les autorités étatiques n'ont pas encore réagi à l'appel incessant des blouses blanches. Le temps que l'Etat réagisse, les populations vont continuer à payer un lourd tribut consécutif à cette situation.
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