
« L’activité sexuelle, y compris les positions, n’a pas de conséquence sur la prévalence », a affirmé le Pr. Pape Ameth Fall. Cet argumentaire est confirmé par Baye Assane Diagne qui a fait remarquer que ni l’activité sexuelle ni la polygamie ne sont au cœur de la survenue de cette maladie. « Le malade doit être informé de ce qui peut lui arriver lorsqu’on lui propose tel ou tel traitement », a insisté le Pr. Diagne. Son confrère, le Pr. Serigne Maguèye Guèye, a abondé dans le même sens. D’autre part, des spécialistes ont établi le fait que les Noirs développent plus les affections prostatiques. Quant à l’hypertrophie bénigne de la prostate, qui entraîne des troubles urinaires d’intensité variable, elle peut être soignée.
Le Pr. Diagne invite les praticiens à suivre les patients opérés pour une prise en charge éventuelles des rares complications post-opératoires. « La mortalité post-opératoire est très faible, mais les personnes opérées de l’hypertrophie bénigne de la prostate doivent être suivies », a-t-il conseillé. Un spécialiste conseille de bien sensibiliser les hommesLe Pr. Serigne Maguèye Guèye a suggéré que les praticiens parlent de plus en plus de cette maladie pour dissiper les angoisses des hommes. « Nous devons parler de ces affections, pas pour apeurer les hommes, mais pour qu’ils n’aient pas peur de cette maladie », a soutenu le chef du Service urologie de l’Hôpital général de Grand Yoff.Selon les chercheurs, aucune méthode de prévention n’a fait, jusqu’ici, preuve d’efficacité.
De grandes études axées sur la chimio-prévention ont été réalisées. Toutefois, ces molécules n’ont pas encore produit les effets escomptés en termes de réduction de la mortalité liée au cancer.Quelques symptômes de l’hypertrophie de la prostateLe besoin fréquent d’uriner, l’incapacité totale d’uriner, les sensations de brûlure, les éjaculations douloureuses, la présence de sang dans les urines sont, entre autres, les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Faudrait-il le rappeler, la prostate est une glande exocrine, car secrétant des substances devant être expulsées. Ces sécrétions et les vésicules séminales jouent un rôle important dans la fertilité. Elles véhiculent, nourrissent et augmentent les chances de survie des spermatozoïdes. Des stratégies innovantes pour diffuser les informationsS’agissant de la prise en charge des retraités, le Dr Mamadou Koumé, chef du Centre médico-social de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), a fait savoir que le budget a été augmenté et que les médicaments pour le traitement des allocataires de l’Ipres sont disponibles.
Le directeur général de la Santé, le Dr Pape Amadou Diack, a affirmé que les maladies de la prostate sont une priorité dans la feuille de route du département de la Santé. « Les maladies de la prostate constituent une priorité. Il faut des stratégies innovantes pour diffuser les informations sanitaires », a-t-il préconisé.
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