Le phosphate de chloroquine, un ancien médicament utilisé depuis 60 ans pour le traitement du paludisme, a démontré une efficacité apparente et une innocuité acceptable contre la pneumonie associée au COVID-19, dans des essais cliniques multicentriques menés en Chine. Selon la revue médicale Pubmed, ce médicament serait très efficace pour la prévention, le diagnostic et le traitement de la pneumonie causée par COVID-19.
Chercheur européen dont les publications sont les plus citées par la communauté scientifique internationale dans le domaine des maladies infectieuses, Pr Didier Raoult, directeur de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) de la Méditerranée de Marseille, la seule unité prête à ce jour pour affronter l'épidémie, annonce un test clinique à l’hydrochloroquine sur 24 malades du coronavirus.
« On vient d'avoir notre projet de recherche sur l’hydroxychloroquine acceptée et qu’on met en place. Avec deux objectifs, améliorer la prise en charge clinique pour les patients qui présentent une pathologie relativement grave. Et d'autre part, voir si on arrive rapidement, parce que c’est ce que les Chinois ont dit, à faire diminuer le portage viral. Le portage viral naturel se situe autour de 12 jours. Monsieur Zhong a rapporté que sous chloroquine il était réduit à quatre jours. On espère confirmer ces données. Parce que ça permettra en particulier pour ceux qui sont porteurs de quantités de virus considérables de diminuer cette charge virale et le risque de contamination secondaire », explique-t-il dans une vidéo exploitée par 20 minutes.
Une source renseigne que l’unité dirigée par Pr Raoult a été créée par les autorités françaises pour prévenir toute guerre bactériologique. Au début, ils étaient les seuls à être prêts, raison pour laquelle les Français rapatriés de Wuhan ont été évacués à côté de Marseille pour être soignés par ce professeur, précise la même source.
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