Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée lundi 27 août par une revue scientifique américaine. La recherche effectuée sur mille Néo-Zélandais de Dunedin, prenant en compte une période de vingt-cinq ans, a permis de comparer leur quotient intellectuel (QI) à 13 ans puis à 38 ans, les uns étant des consommateurs réguliers de cannabis, y compris après 20 ans ou 30 ans, les autres pas.
Au bout de la période, un écart de huit points s'est creusé entre les fumeurs et les non-fumeurs, affirme Madeline H. Meier, psychologue à l'université Duke, en Caroline du Nord, et autrice principale de cette étude menée en collaboration avec le King's College, à Londres, et publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, les Actes de l'Académie américaine des sciences.
"LE QI EST CENSÉ ÊTRE STABLE"
Or, "le QI est censé être stable" à mesure que l'on vieillit, dit-elle. Le QI des personnes n'ayant jamais fumé de cannabis a légèrement progressé, de quelques dixièmes de point. "On sait que le QI est un élément fort déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi, et la performance au travail", poursuit la chercheuse. "Quelqu'un qui perd huit points de QI durant son adolescence et à la vingtaine peut se retrouver désavantagé par rapport à ses pairs du même âge pour de nombreux aspects majeurs de la vie", et ce pendant de longues années, conclut-elle, soulignant que cette importante différence ne serait pas due à d'autres facteurs (éducation, alcool, autres drogues, etc.).
Les consommateurs de marijuana ont aussi montré de plus faibles capacités de mémoire, de concentration et de vivacité d'esprit, selon l'étude. Ceux qui avait ralenti leur consommation l'année d'avant leurs 38 ans, moment du second test, n'ont pas pour autant obtenu de meilleurs résultats.
PERTURBATION DU "PROCESSUS CÉRÉBRAL NORMAL"
En revanche, les fumeurs qui ont commencé seulement à l'âge adulte ne souffraient pas d'un tel écart intellectuel avec les non-fumeurs. "L'adolescence est une période très sensible du développement du cerveau", indique Mme Meier. En utilisant des substances agissant directement sur le mental, les jeunes "peuvent perturber le processus cérébral normal", explique-t-elle.
L'étude n'évalue pas, par contre, les effets d'un arrêt ou d'un ralentissement de consommation plus tôt dans la vie, et ne précise pas non plus les quantités consommées.
12 Commentaires
Yamba
En Septembre, 2012 (05:22 AM)Men
En Septembre, 2012 (05:57 AM)Kolo
En Septembre, 2012 (06:17 AM)kel sont ces putains de gens ki veulent legaliser cet shit ki n fera k tuer nos enfants ?? ,,la jeunesse sera morte et ils debarkeront encore en afrik pour ns recoloniser,,,
africain ns devont s reveiller et eduquer nos enfants~~
K
En Septembre, 2012 (06:36 AM)Yamba Man
En Septembre, 2012 (06:39 AM)One Love
En Septembre, 2012 (08:15 AM)j me rapel 3 an s avant j en avé doné a un pote bcp plus age que moi mais imaginez vs le resultat
apres avoir fé seulement 3 tires lahila jour bobou la warou
ça va bientot faire 12 que j fume le gandja fammer regulierement et je peux dire
que today la geuneu nikel c sur
le blem c que fo pa abusé car tt abus est ))=== ds tt les domaines nak
Reew
En Septembre, 2012 (08:34 AM)AVEC TOUS CES FOUS QUI PEUPLENT LES RUES...
ON SAVAIT BIEN QUE çA PERTURBE LE CERVEAU.
Daara Pedagondir
En Septembre, 2012 (08:55 AM)Opok
En Septembre, 2012 (09:59 AM)Papis
En Septembre, 2012 (10:47 AM)K
En Septembre, 2012 (11:36 AM)Lune
En Septembre, 2012 (12:04 PM)Participer à la Discussion