Deux (2) grandes dames, Ndèye Nogaye Badiane et Ndèye Coura Niang qui s’étripent publiquement pour la somme de 25 millions F Cfa. Tel est le scénario qui secoue la direction générale des impôts et domaines. Toutes les deux (2) dames qui occupaient de hautes fonctions au niveau de la DGID, notamment l’une à la Direction de la Législation et de la Coopération internationale et l’autre au Bureau Stratégie et Modernisation, faisaient la pluie et le beau temps à la DGiD.
L’une d’elles a fait ses études du Canada. L’autre en France. Nous n’en dirons pas plus ! Evoquons plutôt le contentieux qui les oppose. La diplômée de France, Ndèye Nogaye Badiane, voulait acheter une Mercedes GLe 350 « année 2016 », provenant du Canada. Le montant du véhicule est estimé à 24,6 millions, sans compter les taxes et frais de transport évalués à hauteur de 2 millions. Elle donne à sa collègue Ndèye Coura Niang, la rondelette somme de 25 millions de francs pour la transaction. Elle ne reverra ni son argent, ni le véhicule en question.
La tension monte entre les deux dames. Une tension qui pollue l’environnement de la DGiD. Du temps de l’ancien patron de cette direction stratégique, Cheikh Bâ, une violente dispute avait éclaté entre les deux dames, mais il n’y avait pas eu de sanction.
Le dossier a atterri devant la justice puisque Ndèye Nogaye Badiane a porté plainte contre sa collègue, qui a filé a Touba pour chercher une protection maraboutique. Lorsqu’elle a repris son travail, une nouvelle altercation l’a encore opposée à Ndèye Nogaye Badiane.
Les choses s’accélèrent puisque, d’après nos informations, la « Canadienne » Ndèye Coura Niang a été interpellée par la justice.
Ce lundi, elle a fait face à un juge. La prévenue attend, dit-elle, le remboursement de son amie canadienne, son unique intermédiaire auprès de la société de vente de voiture, pour pouvoir payer sa collègue Ndèye Nogaye Badiane.
L’avocat de la partie civile a réclamé le remboursement de la somme due, tandis que le procureur a requis à l’encontre de la prévenue une application de la loi… Le délibéré est attendu le 23 janvier.
Seulement, Bassirou Samba Niasse a décidé de sévir après un échec de sa tentative de médiation. Aux dernières nouvelles, il a tout simplement balayé les deux dames. L’une a été envoyée à Pikine, l’autre à Rufisque. Une manière provisoire de siffler la fin de la guerre franco-canadienne…
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