Ces derniers jours, la population de Ndingler dans la commune de Ndiaganiao avait dénoncé avec la dernière énergie la mainmise sur leur terre par le directeur de la Sedima.
Le chef de village de Djilakh (commune de Sindia), Malick Ndiaye, a tenté de rétablir la vérité sur les 300 ha objet convoitise entre le directeur de la Sedima et la population de Ndingler.
''En 2012, la communauté rurale de Sindia a affecté une superficie de 300 ha au groupe Sedima. Durant trois ans, la Sedima n'a pas exploité ces terres. C'est en ce moment que les populations de Ndingler ont profité de cette absence pour les cultiver '', explique Malick Ndiaye, chef de village de Djilakh.
A l'en croire, les papiers administratifs prouvent que les 300 ha appartiennent au village de Djilakh. Qu'aujourd’hui, ceux qui se considèrent comme les propriétaires légitimes ont profité de l'absence d'exploitation de la Sedima pour cultiver ce périmètre durant des années.
''Les populations de Ndingler disent qu'une partie de leur terre a été attribuée à un promoteur. C'est une fausse information. Ce problème a été résolu en 2008 par les autorités étatiques et administratives. Il y avait un procès-verbal très clair et les archives sont là pour qui veut voir. Les signaux de délimitation sont bien visibles sur le site. Ces 300 hectares n'appartiennent pas au village de Ndingler : c'est totalement faux'', précise Malick Ndiaye.
Désormais, c'est un problème de délimitation entre le village Djilakh et celui de Ndingler qui se pose.
D'ailleurs, mardi dernier, le ministre de l'Urbanisme, Abdou Karim Fofana était dans les deux villages afin d'essayer de trouver une issue heureuse à cette affaire.
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