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Le clou de cette célébration, qui est la journée du cinquantenaire, s'est tenu, ce jeudi 5 décembre, à l'amphithéâtre de l’Ucad II à Dakar. Il a noté la présence du Secrétaire général de la Confejes, Bouramah Ali Harouna, des délégations des pays francophones présents à Dakar, des ministres des sports, des ministres de la jeunesse de la Francophonie, entre autres.
Cette date du 5 décembre 2019 marque la fin de l'année jubilaire de la Confejes, qui a été portée sur les fonts baptismaux le 5 décembre 1969 en France. Et selon le Secrétaire général de la Confejes, l’initiative historique des pères fondateurs de la Francophonie a permis aux États membres de «forger entre eux une convergence de vue inégalable sur les questions politiques, économiques, sociales et culturelles, qui a fini par établir entre eux d’étroites relations de coopération et de partenariat fondées sur des bases de respect mutuel et de considération sans faille».
«Un vecteur de développement»
Prenant en compte «la densité des enjeux sociétaux du moment ainsi que le défi politique qui rythme notre quotidien», Bouramah Ali Harouna estime que «nulle n'a besoin de lui démontrer l'importance que peut revêtir une institution comme la Confejes». Laquelle, avec pour mission essentielle la promotion de la jeunesse, des sports et des loisirs dans l’espace francophone, a «pu s’orienter efficacement à travers ses corps de métiers pour en faire des vecteurs de développement et des remparts contre l'obscurantisme, la léthargie, le sous-développement et le désespoir de sa jeunesse».
Malgré des résultats «positifs» engrangés au cours de ses premiers 50 ans certes, cette célébration est aussi, pour la Confejes, «une étape d’introspection sur l'analyse de son parcours, la vision stratégique de ses orientations nouvelles et surtout la révélation de sa capacité d'adaptation aux nouvelles exigences de la jeunesse francophone».
Bouramah Ali Harouna a également exprimé la reconnaissance de la Confejes à la nation sénégalaise pour «tout le service rendu» pendant ces 50 ans. Avant de réitérer ses «sincères» gratitudes à ce pays siège de l'institution, qui a mis à la disposition de la confejes, de 1969 à 1996, trois Secrétaires généraux. Lesquels, selon lui, ont posé les bases de secrétariat général qui lui ont permis d’«évoluer aujourd'hui en toute quiétude».
«La jeunesse francophone constitue un immense potentiel mais…»
Venu présider la rencontre, le ministre des Sports du Sénégal, Matar Ba, a souligné que dans le contexte actuel, la jeunesse francophone constitue un «immense potentiel pour le développement de nos pays». Mais, pour lui, ce potentiel non mis en œuvre et en contribution devient un «handicap et peut-être même une menace».
Selon lui, «les résultats encourageants obtenus ces 50 dernières années, quoique importants, doivent être relativisés». Car, ajoute-t-il, «le contexte qui prévalait au moment de la création de la Confejes n’est plus le même».
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