L’Etat investit près de 50 milliards de FCFA par an pour l’entretien du patrimoine routier. Il a une obligation de s’y acquitter pour réduire les impacts négatifs qui peuvent en découler, indique le Secrétaire général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser). Boubacar Diop s’exprimait ce samedi 2 juillet, à Saly, au cours d’un atelier de deux jours organisé dans le cadre du programme d’appui à la gouvernance des transports terrestres PAGOTRANS. A l’en croire, il faut une bonne maîtrise de la surcharge à l’essieu. Il l’a fait savoir, ce samedi 2 juillet, à Saly, au cours de l’atelier de deux jours organisé dans le cadre du programme d’appui à la gouvernance des transports terrestres PAGOTRANS. Cette rencontre vise à sensibiliser les journalistes et leur permettre d’avoir des informations sur le transport terrestre, la sécurité routière et l’impact de la surcharge à l’essieu sur le patrimoine routier.
Même si ce montant est jugé un peu élevé par certains, le Sg de l’Anaser a voulu être précis dans son argumentaire. D’emblée, il a rétorqué que l’infrastructure est coûteuse. Boubacar Diop de révéler que « le constat est que ce montant n'est pas suffisant ». « Nous rêvons grand. Du coup, le réseau routier doit être élargi. Plus il l’est, plus la manne financière va augmenter naturellement. Ce qu’il faut surtout est que ces investissements puissent nous permettre d’avoir un impact positif sur la sécurité routière, les usagers, sur la réduction des décès liés aux accidents », a-t-il déclaré.
En outre, il a soutenu que des innovations sont apportées par l’Anaser comme l’implication des femmes avec l’intégration de la dimension genre afin de leur permettre d’être mieux insérées dans le métier des transports. Selon Boubacar Diop, toutes ces problématiques nous interpellent dans le cadre de la prise en compte de la sécurité routière.
L’Anaser a été mise en place par l’Etat du Sénégal pour assurer la gestion et la coordination de la sécurité routière. « Le Président de la République a donné des directives à notre ministre de tutelle, Mansour Faye qui aujourd’hui nous a instruits de mener des actions. Ceci fait suite aux conclusions du diagnostic du secteur et aussi de la promulgation de la loi d’orientation et d’organisation des transports terrestres. Mais aussi, il nous faut s’aligner sur les objectifs du Sénégal aux standards internationaux pour franchir un pas », a-t-il indiqué.
6 Commentaires
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En Juillet, 2022 (16:25 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (19:56 PM)Farba et toute la clique de lutteurs, promoteurs, magouilleurs....
Agepouri
En Juillet, 2022 (16:27 PM)50 milliards par an est enormes. Justement, on devrait penser à reduire ce montant en investissement sur la qualite des infrastructures routières, notamment sur le CEREEQ pour une bonne maitrise de la qualité des matériaux routiers voire sa mise en oeuvre. Il est évident que les route seront de mauvaise qualité tant que le CEREEQ sera dans la situation actuelle.
Ndongo
En Juillet, 2022 (18:49 PM)Ndongo
En Juillet, 2022 (11:40 AM)