L’affaire de trafic de drogue dans lequel un officier supérieur de la police accuse son patron de collision avec les milieux mafieux est loin d’être rangée dans les tiroirs de la justice. « Cette affaire ne peut pas faire du surplace sans être tirée au clair le plus vite possible », informe une source de La Tribune au cœur de ce dossier. La même source de révéler que le Procureur général a ordonné l’ouverture d’une enquête dont l’issue permettra à l’autorité centrale de prendre les sanctions appropriées.
Au sujet de cette rocambolesque affaire, première du genre dans le corps de la Police nationale, des enregistrements sous forme de pièces à conviction sont agités de part et d’autre, apprend-on de bonne source. Celle-ci précise que la Sonatel a été mise à contribution, et plusieurs limiers et autres protagonistes vont être entendus. Les réquisitions adressées à la Sonatel tournent essentiellement autour des communications passées avec le numéro de service de l’Ocrtis (Office central de Répression du Trafic illicite de Stupéfiants), mais aussi les numéros du Nigérian incriminé, pour voir si ces appels sont de nature à apporter plus de lumière à l’affaire. Celle-ci continue de défrayer la chronique dans les couloirs du ministère de l’Intérieur, au niveau des arcanes de la Chancellerie et à la Présidence de la République. À propos de Raymond Ike Akpo, le Nigérian par qui le scandale est arrivé, nous apprenons qu’il exerçait, jusqu’à son interpellation, la profession de coiffeur. Il est maintenant pensionnaire de la Maison d’Arrêt et de Correction de Dakar depuis son déferrement, pour tentative de corruption et concussion avec l’autorité.
7 Commentaires
Justin
En Juin, 2013 (14:15 PM)Tionseur
En Juin, 2013 (16:29 PM)Mmm
En Juin, 2013 (16:54 PM)Foumouneke
En Juin, 2013 (18:42 PM)Ou Alors
En Juin, 2013 (19:43 PM)Mbaye Donde
En Juin, 2013 (21:04 PM)Aliouu
En Juin, 2013 (11:25 AM)Participer à la Discussion