Placés sous mandat de dépôt depuis 2017, le chef du réseau des passeurs de migrants et Cie prennent leur mal en patience. Leur procès a subi un énième report, hier jeudi, devant le tribunal correctionnel de Dakar. Le président de séance a décidé de le renvoyer au 26 mars prochain pour le retour des citations des parties civiles dans cette affaire d’association de malfaiteurs, de trafic de migrants et d’escroquerie.
Par ailleurs, l’avocat des prévenus en a profité pour introduire une requête de mise en liberté provisoire. Comme arguments de défense, Me Moïse Ndior a déclaré que les présumés passeurs de migrants sont derrière les barreaux depuis plus de deux ans. Alors que la loi dit que si le dossier passe devant une juridiction correctionnelle, la détention ne doit pas dépasser 6 mois. Mieux, le conseil a soutenu que ses clients ont suffisamment des garanties de représentation en justice.
Toutefois, le substitut du procureur s’est opposé à cette demande. Il a souligné que les faits sont d’une gravité extrême et ont troublé l’ordre public.
Prononçant le délibéré, le juge a rejeté ladite demande.
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