Emile Zola Coly serait à Dakar depuis peu, en attente d'une audience à la Présidence de la République, où il lui serait alors donné l'occasion de parler au chef de l'Etat, Me Abdoulaye Wade, au nom de Messieurs César Atoute Badiate et Salif Sadio, tous deux chefs de guerre du MFDC ainsi qu'à mon nom".
A-t-il dit dans sa déclaration. En plus, révèle M. Biagui, "Emile Zola Coly ne jouit d'aucune espèce de proximité avec le secrétaire général du MFDC, ni même avec les plus proches collaborateurs de ce dernier".
Selon Jean Marie François Biagui, "cette audience à la présidence de la République serait également l'occasion pour Emile Zola Coly de témoigner, au président Wade, et à notre nom, de son aversion pour Monsieur Farba Senghor, le « Monsieur Casamance » de Me Abdoulaye Wade, que, du reste,
par un heureux concours de circonstances dont Dieu seul dispose du secret, je ne connais ni de près ni de loin, malgré son omniprésence sinon son omnipotence dans le « dossier casamançais »".
"Tout au plus, poursuit le secrétaire général du Mfdc, serais-je peut-être en mesure de reconnaître M. Senghor si je venais à le croiser dans la rue, pour l'avoir vu à la télévision et avoir découvert sa photo dans la presse".
Pour toutes ces raisons, M.Biagui se dit "ulcéré à l'idée que l'on puisse si banalement et si inconsidérément brocarder un tiers pour ce qu'il est et à cause de ses méthodes, notamment en se prévalant, soi-même, de la même personnalité et en usant, soi-même, des mêmes méthodes que lui".
Se référant aux propos en question qu'on prête à Emile Zola Coly, et compte tenu de leur contexte et de l'actualité politique du moment, estime M. Biagui, "il est tentant de se satisfaire de la générosité qu'ils sous-tendent.
Mais cela ne peut, en aucun cas, sous aucun prétexte, donner lieu à quelque prétexte que ce soit, y compris surtout à une démarche aussi sulfureuse que celle-là, tant dans son initiative que du point de vue de sa finalité présumée".
Toutefois, même s'il ne connaît pas Emile Zola Coly, Jean Marie François Biagui reconnaît que son patronyme suggère, "qu'il est un Casamançais doublé d'un Joola. Or, en pays joola, la duperie ou la tortuosité sont méconnues ou réputées telles. (...) Emile Zola Coly serait donc bien avisé de s'en souvenir. Du moins, s'il dispose réellement de la paternité desdits propos qu'on lui prête".
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