Les rapports 2012 de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) ont été remis au Premier ministre puis publiés ce mercredi. Le Directeur général de l’Armp, Saër Niang, qui estime qu’il «y a eu une amélioration significative en termes de conformité au niveau des procédures de passation», souligne cependant, qu’il «y a encore des disfonctionnements». Et le premier de ces dérapages, a pour nom: collusion.
«Il y a des cas de collusion. Dans les cas de collusion, l’autorité contractante choisit d’office son candidat et communique son offre à des soi-disant concurrents qui acceptent de jouer le jeu et de couvrir le choix en soumettant des offres, explique Saër Niang. Ca, on le retrouve assez souvent. L’autorité contractante voit la personne, discute avec elle. Elle lui fait son offre, ensuite on trouve deux à trois personnes qui font des offres moins compétitives et comme ca on attribue le marché». Et parfois, renseigne-t-il, «une seule entreprise émet plusieurs offres émanent prétendument d’entreprises réelles ou fictives et l’autorité contractante essaie d’ignorer intentionnellement ces manipulations et donc lui attribue le marché». Mais, les auditeurs, loin d’être naïfs, «les détectent très facilement parce qu’il y a des cas de facture qui sont rédigées avec les mêmes fautes d’orthographe, le même type de police de caractère et dès fois le même Ninea ». Car, dit-il,«la collusion est répréhensible».
L’autre stratégie des autorités contractantes qui cherchent à passer entre les mailles du filet, ce sont les fractionnements. «Ils consistent à passer plusieurs commandes de même nature chacune d’un montant en dessous du seuil de passation pour échapper au contrôle à priori. Et cela, c’est aussi, très rependu», souligne M. Niang. Aussi, les marchés passés par entente directe sans autorisation, ont aussi été décelés dans la gestion des hommes de Macky.
9 Commentaires
Temoin1
En Décembre, 2014 (16:31 PM)Pvd
En Décembre, 2014 (16:31 PM)Iam
En Décembre, 2014 (16:35 PM)Diop
En Décembre, 2014 (17:21 PM)on reprend les memes et on recommence. de toute façon c'est pire qu'avant (didier awadi)
M Bidou
En Décembre, 2014 (18:20 PM)Tanoor
En Décembre, 2014 (18:41 PM)Dans un entretien avec le trimestriel « Pouvoirs d’Afrique » de décembre 2014, vous vous plaignez que votre femme est « exposée, visée, critiquée ». Malheureusement, vous-même avez exposé votre épouse.
Alors qu’elle n’a jamais travaillé formellement, vous la créditez, dans votre propre déclaration officielle de patrimoine, d’un actif de deux villas là où la superficie est l’une des plus chères au Sénégal. D’ailleurs, l’une de ces villas, qui ne coûterait pas moins de 300 millions FCFA, abrite le siège de votre parti politique. Ainsi, vous l’avez exposée à ce que l’on se pose la question de l’origine de son patrimoine.
Sans aucune expérience préalable, vous la laissez diriger une fondation caritative qui distribue ostensiblement des milliards de francs CFA en dons, aides, bourses et autres interventions humanitaires. Cette fondation vient de recevoir un don de 655 millions FCFA du plus grand homme d’affaires du Maroc dont une des sociétés a gagné un marché immobilier de 21 milliards FCFA au Sénégal. N’est-ce pas exposer votre épouse à ce que l’on se demande la provenance de tout cet argent brassé par sa fondation ? Vous l’exposez aussi à répondre plus tard des fautes de gestion ou prévarication dans sa fondation.
Votre ministre de la Culture a avoué que c’est votre femme qui l’a fait nommer et a financé une partie de sa campagne électorale lors des locales de 2012. N’est-ce pas exposer votre femme en la laissant nommer des ministres et financer des campagnes électorales ?
Le site américain guardianlv.com relève que votre épouse s’habille mal et demande à Michelle Obama de lui apprendre à bien s’habiller. N’est-ce pas exposer votre épouse que de ne pas lui avoir assigné des conseillers en habillement pour lui éviter ce genre de critique ?
La dépigmentation artificielle est un autre motif qui lui vaut d’être « visée et critiquée ». Ce n’est point exemplaire. N’est-ce pas l’exposer que de la laisser s’adonner à ce fléau ?
A notre humble avis, si vous tenez à ce que votre femme ne soit plus « exposée, visée, critiquée », veillez à ce que son patrimoine soit conforme à ses revenus, que l’argent que génère sa fondation soit traçable, qu’elle ne nomme pas des ministres ou finance des campagnes électorales, qu’elle soit bien conseillée en habillement et qu’elle ne s’adonne pas au fléau de la dépigmentation artificielle.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments patriotiques.
Mamadou Sy Tounkara, Présentateur de « Senegaal ca kanam »
Idem
En Décembre, 2014 (22:53 PM)Corup495123
En Janvier, 2015 (11:00 AM)Rupture
En Janvier, 2015 (23:15 PM)Participer à la Discussion