D'emblée, il faut retenir qu'il n'appartient pas à DMEDIA d'assumer les bêtises de la banque BIMAO. En vérité, M. Bougane Gueye a tout simplement refusé de se porter garant pour une affaire qui ne répond à une quelconque logique bancaire. Faisant entièrement confiance en notre justice, nous avons décidé d'interjeter appel contre la décision rendue en première instance. Cependant, il est impératif de revenir sur les faits en rétablissant la vérité. Que s'est-il réellement passé entre la banque BIMAO et DMEDIA Sarl éditrice du quotidien TRIBUNE ?
À l'audience du tribunal de commerce de Dakar du 20 mai 2020, en l'absence de Mr Bougane Guèye, qui a été informé après le prononcé de la décision de l'évocation d'une affaire le concernant, une condamnation a été prononcée contre DMEDIA.
En effet, pour entrer dans le fonds du contentieux (s'il en n'existe), dans le jugement du Tribunal de commerce de Dakar dont le dispositif condamne DMedia, la 1ère chambre a décidé à son audience du 20 mai 2020 à travers le Jugement n° 466/20 BIMAO SA (Me BABACAR NDIAYE) C/ SOCIETE D MEDIA SARL- BOUGANE GUEYE, en défaveur et en l'absence du défendeur qui n'a jamais reçu de convocation pour cette audience. Le jugement en question est dit par «défaut réputé contradictoire» à l'égard des défendeurs, «en matière commerciale, en premier ressort». À propos de cette affaire, il est bon de rappeler qu'elle est très simple. La condamnation de la société DMEDIA et Mr Bougane GUEYE au paiement de la somme de FCFA 57.133.027 découle d'un découvert de FCFA 43.000.000 que la BIMAO a consenti au nom de la société Dmedia éditrice du journal «LA TRIBUNE» et non de DMEDIA, dans des conditions qui heurtent toute logique bancaire, suivant une lettre-réponse de Mr Bougane Guèye en notre possession.
La BIMAO a octroyé le découvert susmentionné à DMEDIA Sarl sans que celui-ci ne soit demandeur, mais aussi et surtout à son insu.
Ainsi, se rendant compte de sa bourde, la BIMAO adressa une correspondance à Monsieur Bougane GUEYE aux fins de lui demander de se porter caution solidaire en incluant le découvert dans la restructuration d'un prêt. Ce que ce dernier refusa naturellement pour la simple raison que DMEDIA Sarl n'a jamais sollicité la BIMAO d'une demande de découvert.
En l'absence de garantie et de défaut de base légale pour obtenir le recouvrement du découvert, la BIMAO initia à l'insu de DMEDIA SARL une procédure de paiement par devant le Tribunal du Commerce. C'est d'ailleurs ce qui justifie que le jugement soit prononcé par défaut réputé contradictoire contre DMEDIA SARL.
Cependant, pour comprendre la genèse de ce découvert, au demeurant il convient de rappeler que DMEDIA Sarl avait sollicité un crédit auprès de la BIMAO. Comme il est d'usage dans la pratique bancaire, la BIMAO avait sollicité outre les autres garanties qu'elle avait déjà recueilli, que le sieur Bougane GUEYE se porte caution solidaire à hauteur du montant du prêt accordé à DMEDIA. Monsieur Bougane GUEYE accepta et une convention de cautionnement solidaire fut signée entre lui et la banque.
Au cours de l'amortissement du prêt consenti, grande fut la surprise de DMEDIA de constater qu'après que son compte ait enregistré quelques impayés, que la BIMAO décida de son propre chef, et mieux sans que DMEDIA ne soit demandeur, d'accorder un découvert à notre structure dans le seul et unique but de couvrir les impayés, en violation flagrante de la réglementation, des usages et pratiques bancaires. Cette manipulation grotesque de la Banque BIMAO est d'ailleurs assimilée par Mr Bougane Gueye à une pure escroquerie qui ne dit pas son nom. Qui n'est pas digne d'une institution financière digne de nom.
Une fois le découvert mis en place, la BIMAO s'empressa d'adresser une correspondance au sieur Bougane GUEYE pour lui demander de se porter une seconde fois caution solidaire incluant le découvert. Quelle démarche !
Surpris par la nature d'une telle demande, Monsieur Bougane GUEYE refusa de se porter caution d'autant plus que ni DMEDIA Sarl, ni lui-même n'ont sollicité un découvert à la BIMAO.
À toutes fins utiles, DMEDIA par le biais de son avocat, a interjeté Appel du jugement par défaut aux fins de demander à la Cour d'Appel d'infirmer purement et simplement le jugement entrepris en premier instance. C'est bien cela le déroulé des faits et uniquement les faits. N'en déplaise à une certaine presse envieuse qui à chaque occasion, essaie de porter le coup contre DMEDIA. Qui essaie de nuire par tous les moyens à DMEDIA qui ne gère pas certaines frustrations personnelles de mercenaires bien connus de la place. Dans tous les cas, la vérité va triompher puisqu'au nom du droit et uniquement du droit, la vérité sera du côté de DMEDIA qui n'a absolument rien à se reprocher dans sa démarche face aux incongruités de la banque précitée.
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