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CBAO- GROUPE ATTIJARI : Abdoul Mbaye victime des fusions en cascade

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CBAO- GROUPE ATTIJARI : Abdoul Mbaye victime des fusions en cascade
Conseil d’administration

C’était le premier conseil d’administration du groupe Cbao-Groupe Attijari wafa bank, nouvelle entité créée par des fusions tous azimuts de banques de la place. La réunion qui était de la plus haute importance s’est déroulée vendredi dernier à Dakar. En présence naturellement des nouveaux maîtres du jeu, les incontournables marocains. Première grande mesure : Abdoul Mbaye, jusqu’ici Président directeur général d’Attijari Sénégal, devient simple administrateur. Il faut savoir qu’Abdoul Mbaye avait porté à la tête d’Attijari Sénégal comme Président directeur général au début du mois d’août 2007. La toute nouvelle banque du Sénégal, issue d’un montage qui a fait céder 66,67% des parts de la Banque sénégalo-tunisienne (Bst) aux Marocains, avait ainsi promu un Sénégalais au moment où dans les autres banques bien en vue de la place, ce sont des experts étrangers qui tiennent la barre. C’est qu’Abdoul Mbaye a beaucoup participé sur le plan technique à l’orientation de la stratégie et à la définition des champs d’activités d’Attijari bank Sénégal, même si c’est le marocain Saïd Raki qui a piloté le volet pratique de l’implantation de Wafa Bank au Sénégal.

Conseil d’administration (bis)

Une fois cette fusion scellée, suivie d’une autre beaucoup plus importante avec la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’ouest (Cbao), la fonction d’Abdoul Mbaye devenait sans objet. Car, d’après le schéma qui a été retenu, ce n’est pas Attijari Sénégal qui a avalé la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (Cbao), mais plutôt l’inverse. C’est donc tout naturellement que la Cbao a installé son homme, d’AbdelKrim Raghni, qui a pris les rennes juste après l'acquisition de 79,15% du capital de la compagnie bancaire de l'Afrique Occidentale en 2007 par le groupe Attijariwafa Bank. AbdelKrim Raghni, 54 ans, diplômé de l’Ecole centrale de Paris a rejoint le groupe marocain en juin 2007 après avoir démissionné de la direction du Crédit immobilier hôtelier (CIH). Le Conseil d’administration confirme ainsi le remplaçant de Mestrallet au poste d’Administrateur directeur général de Cbao-Groupe Attijari wafa Bank, en même temps que Boubker Jaï est nommé Président du Conseil d’administration du tout nouveau groupe.

Audience

C’est passé inaperçu. Quelques minutes après avoir reçu Idrissa Seck, Me Abdoulaye Wade a reçu en audience l’ex-ambassadeur du Sénégal en France. Doudou Salla Diop est venu tailler bavette avec le locataire du palais de l’avenue Léo le poète. Nos satellites nichés sur la crinière argenté de l’un des «lions» du palais nous signalent que cette audience a permis aux deux hommes de lever tous les nuages qui existent entre eux. Doudou Salla a dit au président sa disponibilité à travailler à ses côtés. Et le vieux lui a dit tout ce qu’il pense des dernières crispations liées à son départ. C’est que malgré son limogeage, Doudou Salla, selon nos antennes, reste un proche de la famille présidentielle. Et donc malgré le fait qu’il a atteint depuis trois ans l’âge de la retraite, il était laissé à son poste en France. Poste où il était affecté depuis 2001.

Audience (bis)

En un moment donné, Doudou Salla était même annoncé au poste de directeur de cabinet du Président de la République avant d’être maintenu en poste avec dans ses nouvelles attributions celui d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco, avec résidence dans la capitale Française. A noter aussi le passage au Palais d’un gros calibre du Barreau, Me Boucounta Diallo, avocat d’Idrissa Seck dans le dossier des Chantiers de Thiès, mais aussi de Sentel dans le contentieux qui l’oppose à l’Etat du Sénégal.

Cote

Quelqu’un qui est surveillé comme du lait sur le feu, c’est bien le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop. Non pas seulement parce qu’il gère les sous du Sénégal, mais parce qu’il a l’oreille des bailleurs. Et cela n’est guère rassurant pour ceux qui ne lui souhaitent pas que du bien. En effet, dans le contexte de crise actuel, Gorgui n’a pas du tout envie de fâcher les bailleurs. Et une petite recommandation est vite tombée. Mais comment donc a-t-il fait pour se donner une si bonne crédibilité auprès des bailleurs ? Allez savoir !

«Tukki»

Aussitôt après avoir reçu Idy au Palais et lui avoir souhaité la bienvenue, Gorgui a pris les airs. Nos satellites nous signalent qu’il doit rallier le pays d’Obama pour participer à des débats sur la préparation du Festival mondial des Arts nègres. Même si certaines mauvaises langues racontent que c’est pour aller faire du lobbying. Histoire de bousculer le protocole du Président élu pour se faire recevoir, au forceps, par le démocrate Barack Obama qui doit officiellement être investi le 20 janvier à Washington. Nos satellites l’annoncent, en tout cas, à Dakar, le 21 janvier prochain. Pendant ce temps, ça va dans toutes les directions au niveau de «son» Pds où, apparemment, le retour de Ngorsi Seck (qui s’est replié à Mbour juste après sa conf’ de presse) n’est pas bien accueilli.

Cena

«Les élections régionales, municipales et rurales sont des consultations de proximité. Leur succès dépend, pour une grande part, du respect, par les candidats, les partis politiques et les coalitions de partis politiques, des obligations qui leur sont fixées par la loi électorale». Rappelant ces «vérités», la Cena (Commission électorale nationale autonome) attire l’attention des acteurs politiques sur «le respect scrupuleux des dispositions légales, spécialement à l’occasion du dépôt des candidatures». Et c’est pour souligner qu’elle veillera «sur le strict respect des principes régissant la notification des titres des coalitions de partis politiques ainsi que sur le dépôt des candidatures relatifs à l’obligation de faire la déclaration individuelle de candidature (qui doit être signée par chaque candidat et non par le mandataire).

Soleil

L’Astre de Hann est-il menacé d’extinction ? Hier, les travailleurs du journal Le Soleil étaient dehors. Et c’était pour crier leur ras-le-bol. Ibrahima Khalil Ndiaye, secrétaire général de la section Synpics Soleil a déclaré que la situation dans laquelle ils vivent, dure depuis trois années. Cela fait trois ans que les pisse-copies du Soleil reçoivent tardivement leur salaire à la fin du mois. Trois années que les cotisations sociales que l’administration du Soleil coupe sur les salaires des travailleurs ne sont pas reversées. Last but not least l’Ipm-maladie est quasiment inexistante. Une situation que les travailleurs que dénoncent les travailleurs qui prévoient d’ailleurs de déposer prochainement un préavis de grève.

Soleil (Bis)

Les travailleurs du quotidien national «Le Soleil» ont eu le soutien de la très dynamique responsable du Synpics, Diatou Cissé, mais aussi de certains responsables de la Cnts. Et ce qui inquiète le plus ces pères et mères de famille, c’est le mutisme des autorités sénégalaises face à leurs revendications. Certains ministres ont été approchés, mais jusqu’ici rien n’a été fait. Les travailleurs du Soleil réclament une gestion saine de leur boîte. Car, disent-ils, la situation qu’ils sont en train de vivre est intervenue avec l’arrivée à la tête de cette boîte de M. Sèye. En tout cas, si rien n’est fait, le Soleil va s’éteindre et peut-être que ceux qui attendent l’extinction du soleil pour arriver à leur fin vont jubiler. En attendant, ceux qui doivent de la pub’ (ils ont nombreux) à l’Astre de Hann devraient penser à payer leur « note ». Am xel tuti nak !

«Le Quotidien»

Cette morosité ambiante n’épargne pas, non plus, nos confrères du Groupe Avenir Communication qui «constatent avec regret le retard du paiement des salaires d'une partie du personnel». Ce qui, à leurs yeux, est «contraire aux engagements tenus par l'Administrateur général du Groupe lors de la dernière rencontre avec les membres du bureau». Pour eux, «de pareilles attitudes sont déplorables et peuvent constituer une entrave à la bonne marche de l'entreprise». Aussi, la section, qui condamne la stratégie de deux poids, deux mesures adoptée pour le paiement des salaires et l'octroi des avances de Tabaski, demande à l'Administrateur général de «veiller à ce que tout le personnel soit payé dans les délais, conformément au Code du travail et à la Recommandation du Bureau exécutif national du Synpics». Tiens, tiens, ça chauffe chez nous aussi.



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