A Dakar, les automobilistes font face, depuis quelque temps, à des ralentisseurs d’un genre particulier : les cordes. Seneweb a donné la parole à une municipalité et au ministère des Transports terrestres pour mieux comprendre ce phénomène.
De plus en plus dans les rues de Dakar, on note que des cordes servent de ralentisseurs. Une pratique qui n’est pas nouvelle. Elle était plus en vue dans les quartiers de pêcheurs. Ces derniers installaient des cordes de marin sur les routes pour obliger les conducteurs à réduire leur vitesse. Il s’agissait en réalité de quartiers populaires dans lesquels les enfants étaient souvent victimes d’accidents.
Aujourd’hui, on retrouve ces cordes dans les zones comme Grand Yoff, Liberté 2, Liberté 4, des quartiers aux alentours de l’emprise du projet du BRT. En effet, nous explique El Hadj Omar Gueye, Chef de la division des services techniques de la commune de Grand-Yoff, « nous avons un problème de sécurité dans certaines zones surtout avec les travaux du BRT qui font que les voitures empruntent les voies (secondaires) dans les quartiers ».
C’est donc le non-respect des limites de vitesse qui fait que les communes ou parfois les habitants eux-mêmes recourent à ces cordes pour plus de sécurité routière. Cette solution semble porter ses fruits.
Vêtu d’un tee-shirt rouge et d’une culotte blanche, Mass, un jeune trouvé au quartier Liberté 2 explique « que les voitures ont tendance à rouler à une vitesse démesurée surtout pendant la nuit. Avec ces cordes, les conducteurs seront obligés de ralentir sous peine de gâter leurs amortisseurs ».
Les amortisseurs font partie de la suspension, un élément important pour la voiture. Ils absorbent les rebonds et évitent ainsi au véhicule de basculer. Ces cordes n’arrangent pas du tout les conducteurs, à en croire Bamba Diop un chauffeur de taxi trouvé à Grand-Yoff.
« Ces cordes ne sont pas conformes à la réglementation et causent beaucoup de tort à nos véhicules. Il est vrai que nous nous devons de réduire la vitesse, surtout dans les routes communales, mais ceci ne devrait pas être une raison pour que les maires fassent ce qu’ils ont envie de faire ».
Selon Mamadou Alassane Camara, le directeur des routes, « l’installation d’objet non conventionnel sur une route classée est punie par la loi ». Il faut savoir que dans les routes classées, personne n’a le droit d’entreprendre des travaux, sans l’aval des autorités compétentes. Cette voirie classée est constituée des routes nationales, départementales, urbaines (Vdn, Corniche, Autoroute,…). Ainsi, les voiries de cité n’entrent pas dans ce cadre. Elles sont donc gérées par les municipalités.
Toutefois, avoue El Hadj Omar Gueye, « ce type de ralentisseur ne figure pas dans le code routier ». Par contre, se justifie-t-il, « ils coûtent 20 fois moins cher, comparés aux ralentisseurs en goudron. En plus, on peut les enlever à tout moment. »
De plus en plus dans les rues de Dakar, on note que des cordes servent de ralentisseurs. Une pratique qui n’est pas nouvelle. Elle était plus en vue dans les quartiers de pêcheurs. Ces derniers installaient des cordes de marin sur les routes pour obliger les conducteurs à réduire leur vitesse. Il s’agissait en réalité de quartiers populaires dans lesquels les enfants étaient souvent victimes d’accidents.
Aujourd’hui, on retrouve ces cordes dans les zones comme Grand Yoff, Liberté 2, Liberté 4, des quartiers aux alentours de l’emprise du projet du BRT. En effet, nous explique El Hadj Omar Gueye, Chef de la division des services techniques de la commune de Grand-Yoff, « nous avons un problème de sécurité dans certaines zones surtout avec les travaux du BRT qui font que les voitures empruntent les voies (secondaires) dans les quartiers ».
C’est donc le non-respect des limites de vitesse qui fait que les communes ou parfois les habitants eux-mêmes recourent à ces cordes pour plus de sécurité routière. Cette solution semble porter ses fruits.
Vêtu d’un tee-shirt rouge et d’une culotte blanche, Mass, un jeune trouvé au quartier Liberté 2 explique « que les voitures ont tendance à rouler à une vitesse démesurée surtout pendant la nuit. Avec ces cordes, les conducteurs seront obligés de ralentir sous peine de gâter leurs amortisseurs ».
Les amortisseurs font partie de la suspension, un élément important pour la voiture. Ils absorbent les rebonds et évitent ainsi au véhicule de basculer. Ces cordes n’arrangent pas du tout les conducteurs, à en croire Bamba Diop un chauffeur de taxi trouvé à Grand-Yoff.
« Ces cordes ne sont pas conformes à la réglementation et causent beaucoup de tort à nos véhicules. Il est vrai que nous nous devons de réduire la vitesse, surtout dans les routes communales, mais ceci ne devrait pas être une raison pour que les maires fassent ce qu’ils ont envie de faire ».
Selon Mamadou Alassane Camara, le directeur des routes, « l’installation d’objet non conventionnel sur une route classée est punie par la loi ». Il faut savoir que dans les routes classées, personne n’a le droit d’entreprendre des travaux, sans l’aval des autorités compétentes. Cette voirie classée est constituée des routes nationales, départementales, urbaines (Vdn, Corniche, Autoroute,…). Ainsi, les voiries de cité n’entrent pas dans ce cadre. Elles sont donc gérées par les municipalités.
Toutefois, avoue El Hadj Omar Gueye, « ce type de ralentisseur ne figure pas dans le code routier ». Par contre, se justifie-t-il, « ils coûtent 20 fois moins cher, comparés aux ralentisseurs en goudron. En plus, on peut les enlever à tout moment. »
8 Commentaires
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En Août, 2021 (10:14 AM)Solution: installer un service militaire ou civique OBLIGATOIRE. Pour l'Etat sanctionner sanctionner durement ces actes d'incivilité!
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En Août, 2021 (12:25 PM)Gatia
En Août, 2021 (11:33 AM)Sassoum
En Août, 2021 (18:21 PM)Participer à la Discussion